Les pilotes d'Air France et de Transavia ont accepté le 22 janvier de signer un accord sur l'activité partielle de longue durée (APLD) pouvant s'étaler sur deux ans, a annoncé le SNPL, syndicat de pilotes majoritaire dans la compagnie. "Cet accord permet une baisse importante de la masse salariale dans la durée pour l'entreprise", a indiqué le SNPL alors qu'Air France est confronté à une "crise sans précédent du fait des restrictions sanitaires et de la crise économique qui en résulte".
La rémunération des pilotes de ligne d'Air France et de sa filiale low-cost Transavia est en baisse de "plus de 20 % et jusqu'à 40 % pour certains profils, tels les instructeurs", affirme le syndicat. Cette signature visant à diminuer la masse salariale du groupe intervient après un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) en août dernier, qui a entraîné le départ de 360 pilotes, soit 10 % des effectifs.
Actuellement, l'activité d'Air France équivaut à entre 40 et 45 % de son niveau de l'année dernière à la même époque.
Lancé en juillet, l'APLD autorise une réduction du temps de travail jusqu'à 40 % d'heures chômées en moyenne pendant six à vingt-quatre mois. Cela peut aller jusqu'à 50 % pour les secteurs en tension, comme c'est le cas pour l'aérien. Le salarié perçoit 70 % de sa rémunération brute (84 % net) sur les heures chômées et l'entreprise a la garantie d'être indemnisée au moins à hauteur de 85 % pendant la durée de l'accord, voir à 100 % pour les secteurs les plus touchés.
La rémunération des pilotes de ligne d'Air France et de sa filiale low-cost Transavia est en baisse de "plus de 20 % et jusqu'à 40 % pour certains profils, tels les instructeurs", affirme le syndicat. Cette signature visant à diminuer la masse salariale du groupe intervient après un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) en août dernier, qui a entraîné le départ de 360 pilotes, soit 10 % des effectifs.
Actuellement, l'activité d'Air France équivaut à entre 40 et 45 % de son niveau de l'année dernière à la même époque.
Lancé en juillet, l'APLD autorise une réduction du temps de travail jusqu'à 40 % d'heures chômées en moyenne pendant six à vingt-quatre mois. Cela peut aller jusqu'à 50 % pour les secteurs en tension, comme c'est le cas pour l'aérien. Le salarié perçoit 70 % de sa rémunération brute (84 % net) sur les heures chômées et l'entreprise a la garantie d'être indemnisée au moins à hauteur de 85 % pendant la durée de l'accord, voir à 100 % pour les secteurs les plus touchés.