Après un mois de février dopé par le Nouvel An chinois, le fret aérien a ralenti sa croissance en mars. L'Europe est le seul marché majeur en déclin.
Le trafic mondial de fret aérien a crû légèrement au mois de mars. D'après l'Association internationale des transporteurs aériens (Iata), les volumes ont progressé de 1,6 % en termes de tonnes-kilomètres, comparé au même mois de l'année dernière.
L'évolution est sans commune mesure avec la croissance de 12,2 % enregistrée au mois de février mais le trafic aérien avait alors bénéficié du décalage du Nouvel An lunaire ainsi que du conflit social qui avait bloqué les ports de la côte Ouest des États-Unis. Après la hausse de 3,2 % en janvier, le trafic cumulé est en progression de 5,3 % au premier trimestre 2015. L'Iata estime cette croissance cohérente avec la tendance économique mondiale et légèrement au-dessus de ses prévisions de décembre (+ 4,5 %). Elle s'attend à une accélération au fil de l'année.
L'Europe à la traîne
Comme souvent, l'évolution est inégale d'un continent à l'autre. Les compagnies d'Europe et d'Amérique latine ont décliné alors que celles du Moyen-Orient ont poursuivi leur forte croissance.
Particulièrement concernée par le Nouvel An lunaire et la grève des ports de la côte Ouest américaine, la région Asie Pacifique est celle qui a vu le plus de contraste en février et mars, passant d'une croissance de 20,5 % à une hausse de 2 %. L'Europe a connu un déclin de 2,4 %, la faiblesse relative de son économie étant aggravée, selon l'Iata, par les sanctions à l'égard de la Russie.
Les compagnies nord-américaines ont vu leur trafic progresser de 0,8 % en mars. L'organisation s'attend à ce que le retour de la confiance se concrétise dans les prochains mois par une accélération de la courbe.
Les transporteurs du Moyen-Orient ont encore affiché une progression à deux chiffres, soit 10,6 %, permise par l'extension des réseaux et des capacités (en hausse de 17,1 %), sur fond de croissance économique régionale. L'Amérique latine a subi la plus grande baisse (6,4 %), pénalisée par la petite forme des poids lourds argentin et brésilien. Enfin, les compagnies africaines ont enregistré une progression de 2,4 %, preuve, selon l'Iata, d'un bonne dynamique de l'économie locale, malgré les difficultés du Nigeria et de l'Afrique du Sud.
L'évolution est sans commune mesure avec la croissance de 12,2 % enregistrée au mois de février mais le trafic aérien avait alors bénéficié du décalage du Nouvel An lunaire ainsi que du conflit social qui avait bloqué les ports de la côte Ouest des États-Unis. Après la hausse de 3,2 % en janvier, le trafic cumulé est en progression de 5,3 % au premier trimestre 2015. L'Iata estime cette croissance cohérente avec la tendance économique mondiale et légèrement au-dessus de ses prévisions de décembre (+ 4,5 %). Elle s'attend à une accélération au fil de l'année.
L'Europe à la traîne
Comme souvent, l'évolution est inégale d'un continent à l'autre. Les compagnies d'Europe et d'Amérique latine ont décliné alors que celles du Moyen-Orient ont poursuivi leur forte croissance.
Particulièrement concernée par le Nouvel An lunaire et la grève des ports de la côte Ouest américaine, la région Asie Pacifique est celle qui a vu le plus de contraste en février et mars, passant d'une croissance de 20,5 % à une hausse de 2 %. L'Europe a connu un déclin de 2,4 %, la faiblesse relative de son économie étant aggravée, selon l'Iata, par les sanctions à l'égard de la Russie.
Les compagnies nord-américaines ont vu leur trafic progresser de 0,8 % en mars. L'organisation s'attend à ce que le retour de la confiance se concrétise dans les prochains mois par une accélération de la courbe.
Les transporteurs du Moyen-Orient ont encore affiché une progression à deux chiffres, soit 10,6 %, permise par l'extension des réseaux et des capacités (en hausse de 17,1 %), sur fond de croissance économique régionale. L'Amérique latine a subi la plus grande baisse (6,4 %), pénalisée par la petite forme des poids lourds argentin et brésilien. Enfin, les compagnies africaines ont enregistré une progression de 2,4 %, preuve, selon l'Iata, d'un bonne dynamique de l'économie locale, malgré les difficultés du Nigeria et de l'Afrique du Sud.