Le 5 février, le syndicat Verdi a lancé un appel à la grève pour le mercredi 7 février à partir de 04 h 00 du matin jusqu'à jeudi 07 h 10 « pour augmenter la pression » sur la direction. Il réclame une augmentation de 12,5 % des salaires pour une durée de 12 mois.
100.000 passagers touchés
Le premier aéroport allemand, à Francfort, sera touché, ainsi que ceux de Munich, Hambourg, Berlin et Düsseldorf. Lufthansa « travaille sur un plan de vol spécial » qui va viser « plus de 100.000 passagers », a-t-il indiqué.
Cet arrêt de travail concerne tous les travailleurs au sol, de la maintenance à la manutention des passagers et des avions, de sorte que « d'importantes annulations et retards de vols devraient se produire », selon le syndicat.
Renégociation des salaires
Verdi réclame au moins 500 euros de plus sur la fiche de paye mensuelle et une prime de compensation d'inflation de 3.000 euros. En outre, l'organisation des vacations devra être améliorée.
Lufthansa a soumis de son côté une offre comprenant des augmentations de « plus de 13 % » sur une période de 3 ans, et le paiement d'« importantes primes d'indemnisation contre l'inflation ».
Une offre jugée insuffisante
Or, cette offre de la direction est jugée « totalement insuffisante » par le syndicat et ce, avant le début de négociations formelles, d'où la grève d'avertissement lancée.
Les employés de Lufthansa « ont déjà environ 10 % de moins dans leurs poches qu'il y a 3 ans » à cause de l'inflation, pendant que le groupe affiche des « bénéfices records » au sortir de la crise de la Covid-19, justifie Marvin Reschinsky, responsable des négociations pour Verdi.
Le conflit social va toucher la compagnie Lufthansa et ses filiales dans l'entretien et le fret notamment. Les négociations entre syndicat et direction doivent reprendre le 12 février à Francfort.