Après une année de pertes record, la première compagnie européenne ne voit pas le bout du tunnel. Pour son PDG, seul le déploiement de tests et de vaccins à grande échelle permettra de relancer les vols voyageurs.
Lufthansa, a subi une perte nette de 6,7 milliards d'euros pour 2020, un record. La compagnie allemande prévoit un résultat 2021 également dans le rouge avec toutefois, une perte opérationnelle "plus faible". Actuellement, 500 avions Lufthansa sur 800 restent cloués au sol, dont certains le sont à nouveau après avoir volé l'été dernier.
Carsten Spohr, PDG de la compagnie, envisage certes "une plus forte demande à partir de cet été", mais uniquement "quand les restrictions de voyage seront réduites avec la diffusion de tests et de vaccins". Cependant, l'accoutumance aux réunions professionnelles à distance risque de perdurer et de faire reculer la part des voyages d'affaires, très rentables, poussant la compagnie à accélérer sa réorientation vers les destinations touristiques.
Capacité attendue entre 40 et 50 %
La capacité, c'est-à-dire le nombre de sièges offerts à la réservation, ajustée par la compagnie en fonction de la demande attendue, devrait se situer entre 40 et 50 % cette année alors que Carsten Spohr espérait atteindre une moyenne de 60 %, après les 31 % de 2020. Pour couvrir ses frais et se prépare à mobiliser jusqu'à 70 % de ses capacités pour le pic de l'été, le groupe doit atteindre un seuil de 50 %.
Le dirigeant ne prévoit un retour à 90 % de l'offre pré-pandémie que d'ici "le milieu de la décennie". Comme les autres dirigeants du secteur, Carsten Spohr plaide pour la mise en place rapide de passeports sanitaires permettant de voyager : "Des certificats reconnus à l'international attestant d'une vaccination ou d'un test doivent remplacer les interdictions et les quarantaines." Un point positif toutefois, le fret, pour lequel les prix se sont envolés face à une demande galopante, et qui affiche un bénéfice d'exploitation de 772 millions d'euros contre un million en 2019.
Carsten Spohr, PDG de la compagnie, envisage certes "une plus forte demande à partir de cet été", mais uniquement "quand les restrictions de voyage seront réduites avec la diffusion de tests et de vaccins". Cependant, l'accoutumance aux réunions professionnelles à distance risque de perdurer et de faire reculer la part des voyages d'affaires, très rentables, poussant la compagnie à accélérer sa réorientation vers les destinations touristiques.
Capacité attendue entre 40 et 50 %
La capacité, c'est-à-dire le nombre de sièges offerts à la réservation, ajustée par la compagnie en fonction de la demande attendue, devrait se situer entre 40 et 50 % cette année alors que Carsten Spohr espérait atteindre une moyenne de 60 %, après les 31 % de 2020. Pour couvrir ses frais et se prépare à mobiliser jusqu'à 70 % de ses capacités pour le pic de l'été, le groupe doit atteindre un seuil de 50 %.
Le dirigeant ne prévoit un retour à 90 % de l'offre pré-pandémie que d'ici "le milieu de la décennie". Comme les autres dirigeants du secteur, Carsten Spohr plaide pour la mise en place rapide de passeports sanitaires permettant de voyager : "Des certificats reconnus à l'international attestant d'une vaccination ou d'un test doivent remplacer les interdictions et les quarantaines." Un point positif toutefois, le fret, pour lequel les prix se sont envolés face à une demande galopante, et qui affiche un bénéfice d'exploitation de 772 millions d'euros contre un million en 2019.
