Selon le SNPL Alpa (Syndicat national des pilotes de ligne), le pilotage des avions est rendu plus difficile par des systèmes informatiques embarqués trop complexes. Pour autant, le syndicat en appelle à la prudence sur les causes de l'accident du Boeing 737 Max d'Ethiopian Airlines.
"Le transport aérien est affecté depuis plusieurs années par des incidents ou des accidents, dont l’une des causes est la logique extrêmement sophistiquée des technologies informatiques embarquées", explique le syndicat.
"Ces systèmes, dont l'ambition serait de rendre les vols plus sûrs, connaissent un développement si rapide que les autorités de certification ont du mal à évaluer leurs effets secondaires, notamment sur la conduite du vol et la formation des équipages", poursuit-il. "De plus, ces technologies informatiques dépendent elles-mêmes de capteurs par essence peu fiables, et n’acceptent généralement pas de rendre la main aux pilotes", ajoutent-ils.
Le syndicat demande toutefois de "laisser les enquêteurs agir", précisant qu'"aucune information à ce jour ne permet d’émettre une quelconque hypothèse sur les causes de l’accident".
L'enquête de l'accident de Lion Air a pour le moment mis en cause un dysfonctionnement sur le système de stabilisation en vol destiné à éviter un décrochage de l'avion, le "MCAS" (Maneuvering Characteristics Augmentation System).
"Le transport aérien est affecté depuis plusieurs années par des incidents ou des accidents, dont l’une des causes est la logique extrêmement sophistiquée des technologies informatiques embarquées", explique le syndicat.
"Ces systèmes, dont l'ambition serait de rendre les vols plus sûrs, connaissent un développement si rapide que les autorités de certification ont du mal à évaluer leurs effets secondaires, notamment sur la conduite du vol et la formation des équipages", poursuit-il. "De plus, ces technologies informatiques dépendent elles-mêmes de capteurs par essence peu fiables, et n’acceptent généralement pas de rendre la main aux pilotes", ajoutent-ils.
Le syndicat demande toutefois de "laisser les enquêteurs agir", précisant qu'"aucune information à ce jour ne permet d’émettre une quelconque hypothèse sur les causes de l’accident".
L'enquête de l'accident de Lion Air a pour le moment mis en cause un dysfonctionnement sur le système de stabilisation en vol destiné à éviter un décrochage de l'avion, le "MCAS" (Maneuvering Characteristics Augmentation System).