La disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines devrait occuper tous les esprits lors du sommet annuel des compagnies aériennes qui se tient à Doha de 1er au 3 juin.
La 70e assemblée générale de l'Association internationale du transport aérien (Iata), qui regroupe 240 transporteurs représentant 84 % du trafic aérien mondial, sera un temps de célébration du 100e anniversaire de l'aviation commerciale. Elle sera aussi un moment d'introspection près de trois mois après la perte énigmatique du B777 de la compagnie malaisienne. L'avion reste à ce jour introuvable malgré les recherches de grande ampleur menées depuis. Cet événement, tragique pour les familles des disparus, a constitué un coup de semonce pour le transport aérien et suscité un sentiment profond d'incompréhension dans l'opinion publique qui s'interroge : comment un avion de ligne peut-il disparaître sans laisser de trace ? Aucun débris n'a été détecté dans l'océan Indien où il est supposé s'être abîmé.
Pistage
L'Iata réunit ses membres chaque année pour évoquer les perspectives économiques du secteur. En 2013, elle avait profité de la tenue de son assemblée générale au Cap pour évoquer aussi la faiblesse en matière de sécurité aérienne en Afrique. Cette année, elle se penchera notamment sur le pistage des avions. Suivi par satellite, transmission automatique des données de vol... Les technologies pour pister les aéronefs existent. L'association devrait encourager les différentes initiatives lancées par les autorités internationales ces dernières semaines. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) vient ainsi de constituer un groupe de travail qui doit élaborer d'ici septembre des solutions pour pister les avions.
Pistage
L'Iata réunit ses membres chaque année pour évoquer les perspectives économiques du secteur. En 2013, elle avait profité de la tenue de son assemblée générale au Cap pour évoquer aussi la faiblesse en matière de sécurité aérienne en Afrique. Cette année, elle se penchera notamment sur le pistage des avions. Suivi par satellite, transmission automatique des données de vol... Les technologies pour pister les aéronefs existent. L'association devrait encourager les différentes initiatives lancées par les autorités internationales ces dernières semaines. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) vient ainsi de constituer un groupe de travail qui doit élaborer d'ici septembre des solutions pour pister les avions.