Le trafic des aéroports parisiens se rapproche de l'avant-crise

Le trafic des aéroports parisiens s'est encore rapproché des niveaux d'avant-crise en février, à 92 % du nombre de passagers du même mois de 2019, a annoncé leur gestionnaire, le Groupe ADP.
Le volume d'activité des aéroports d'Île-de-France a poursuivi son rattrapage en février, pour quasiment achever de combler le retard accumulé depuis la crise sanitaire.

Paris-Orly, deuxième aéroport français, orienté vers les court et moyen courriers, ainsi que l'Outremer, a même légèrement dépassé le niveau de voyageurs accueillis il y a quatre ans, à 100,7 % de février 2019, a précisé la société.

Roissy-Charles-de-Gaulle, qui dessert davantage les destinations intercontinentales, est quant à lui resté en retrait à 88,2 % des niveaux d'il y a quatre ans, totalisant 4,48 millions de passagers. En janvier, Roissy et Orly combinés avaient retrouvé 89,3 % de leurs voyageurs d'avant-crise.

L'Asie est toujours le boulet de l'aérien

Ce sont toujours les liaisons vers l'Asie (et le Pacifique), où des frontières ont longtemps été fermées au nom de la lutte contre le Covid-19, qui tirent la tendance à la baisse : bien qu'en hausse de 300 % sur un an, elles n'ont retrouvé en février que 60,5 % de leurs passagers de 2019.

Mais les rotations vers la France métropolitaine marquent aussi le pas, à 79,3 % des volumes d'il y a quatre ans, sur fond de mutation de la demande vers davantage de ferroviaire et de faiblesse de la reprise des voyages pour motifs professionnels, selon les observations de dirigeants de compagnies et d'aéroports.

En revanche, les liaisons de et vers l'Outremer (98,8 % du même mois de 2019) font le plein, de même que celles vers le Moyen-Orient (101,1 %), l'Amérique du Nord (102,2 %) et encore plus, l'Afrique (110,3 %).

ADP, qui gère au total 29 aéroports dans le monde, directement ou via des filiales ou partenaires, d'Almaty à Santiago du Chili en passant par Antalya (Turquie) et Delhi (Inde), s'est encore plus rapproché des chiffres d'avant-crise sur ce périmètre : 96,7 % de février 2019, un ratio tiré à la hausse par les aéroports indiens, en pleine expansion (105,2 % des voyageurs d'il y a quatre ans).

Après deux années de pertes dues à la pandémie, le Groupe ADP, dont l'État est actionnaire à 50,6 %, est largement repassé dans le vert en 2022, à 516 millions d'euros de bénéfice net, et estime pouvoir retrouver voire dépasser dès cette année le nombre de passagers accueillis avant la crise sur l'ensemble de ses plateformes dans le monde. À Paris, il a fixé ses objectifs entre 87 % et 93 % des volumes de voyageurs de 2019.

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