Le projet de construction d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes "sera abandonné" car les "conditions" de sa mise en œuvre "ne sont pas réunies", et le gouvernement mettra "fin à la zone de non-droit" sur le site, a annoncé mercredi 17 janvier Édouard Philippe, chef du gouvernement, à l'issue du Conseil des ministres. Les "terres" sur lesquelles le projet devait être édifié ne seront pas gardées par l'État, a précisé Édouard Philippe, qui a annoncé que l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique serait "modernisé" avec une procédure engagée pour "rallonger la piste", ainsi que celui de Rennes "si la région le souhaite". Par ailleurs, a poursuivi Édouard Philippe, "nous mettrons fin à la zone de non-droit qui prospère depuis près de dix ans sur cette zone". "Les trois routes qui traversent le site de Notre-Dame-des-Landes doivent maintenant être rendues à la libre circulation pour tous. Les squats qui débordent sur la route doivent être évacués, les obstacles retirés, la circulation rétablie. À défaut, les forces de l'ordre procéderont aux opérations nécessaires", a-t-il prévenu. "Conformément à la loi, les agriculteurs expropriés pourront retrouver leurs terres s'ils le souhaitent. Les occupants illégaux de ces terres devront partir d'eux-mêmes d'ici le printemps prochain ou en seront expulsés", a poursuivi Édouard Philippe. Né dans les années 60, relancé en 2000, attribué à Vinci par appel d'offres en 2010, l'aéroport "du Grand Ouest" a traversé un demi-siècle sans mise en chantier.
Transport aérien
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