Le PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac, a redit que son groupe était prêt à soutenir un plan de redressement d'Alitalia inscrit dans la durée en vue de constituer un groupe européen autour des hubs de Paris, Rome et Amsterdam. "Nous sommes prêts à soutenir un plan de redressement d'Alitalia qui soit durable, qui fasse d'Alitalia une compagnie qui se tienne dans la durée et qui s'intègre dans le groupe européen Air France-KLM-Alitalia", a-t-il déclaré. "À ce jour, ce n'est pas garanti", a-t-il précisé en insistant sur la nécessité d'avoir une restructuration d'Alitalia "plus vigoureuse que celle qui avait été proposée il y a quelques semaines, et d'autre part une restructuration financière importante". Selon Alexandre de Juniac, "c'est aussi l'intérêt d'Alitalia qu'on lui propose un plan qui lui permette de continuer dans la durée, dans lequel on aurait les trois hubs, c'est-à-dire Charles-de-Gaulle, Fiumicino, c'est-à-dire Rome, et Schipol à Amsterdam." "Ce serait pour nous catastrophique qu'Alitalia ne soit plus une compagnie ayant du long-courrier", a-t-il insisté, en estimant que "ce serait contre nos intérêts, contre les intérêts d'Alitalia et contre les intérêts de l'Italie". "Il nous semble indispensable qu'Alitalia s'intègre dans un groupe comme le nôtre, et intégré, ça veut dire qu'on soit en mesure de contrôler, mais dans l'intérêt d'Alitalia, c'est pas uniquement dans notre intérêt à nous", a-t-il ajouté. Il a enfin indiqué avoir "interprété les déclarations du gouvernement italien comme favorable à la constitution de ce groupe européen intégrant Alitalia".
Alitalia, qui est en proie à de sérieuses difficultés, est détenu à 25 % par Air France-KLM. Ses actionnaires ont voté en assemblée générale le principe d'une augmentation de capital d'un maximum de 300 millions d'euros.
Alitalia, qui est en proie à de sérieuses difficultés, est détenu à 25 % par Air France-KLM. Ses actionnaires ont voté en assemblée générale le principe d'une augmentation de capital d'un maximum de 300 millions d'euros.