Le groupe aérien hispano-britannique IAG a annoncé vendredi 2 août que son bénéfice net avait décroché de 42 % au premier semestre en raison d'un élément exceptionnel, mais son activité a globalement tenu bon malgré une forte concurrence.
Au premier semestre, le bénéfice net d'IAG s'est établi à 806 millions d'euros contre 1,4 milliard un an plus tôt à la faveur d'un gain exceptionnel de presque 700 millions d'euros lié à une réforme du plan de retraite des salariés de British Airways. Cet élément exceptionnel ne s'est pas reproduit cette année, ce qui a mécaniquement dégradé le bénéfice net.
Le secteur est soumis à une intense concurrence des compagnies à bas coût en Europe, mais IAG a néanmoins réussi à maintenir peu ou prou ses résultats opérationnels. Mieux, il a transporté 6 % de passagers en plus au total, avec 55 millions de voyageurs sur ses lignes lors des six premiers mois de l'année.
Level, créée de toutes pièces
Outre British Airways, IAG compte en son sein les compagnies espagnoles Iberia et Vueling ainsi que l'irlandaise Aer Lingus. Il compte aussi depuis peu une petite dernière, la compagnie à bas coût Level qu'il a créée de toutes pièces.
Le groupe a mis en avant la croissance des capacités de son autre compagnie à bas coût Vueling, qui a ouvert de nouvelles liaisons en Espagne et connu une belle fréquentation vers les îles Baléares et Canaries. Toujours côté espagnol, Iberia a intensifié ses dessertes du Mexique, du Chili ainsi que de la mégapole américaine de New York.
British Airways a pour sa part dopé ses liaisons avec l'Amérique latine et les Caraïbes, tandis que Level a ouvert des liaisons long-courriers depuis la France l'été dernier et des liaisons courtes depuis Vienne et Amsterdam.
Au final, le chiffre d'affaires d'IAG a grimpé de 7,9 %, à 12,1 milliards d'euros. Le groupe a toutefois dû composer avec une hausse des prix du kérosène, qui a contribué à diminuer de 11,7 % son bénéfice opérationnel hors éléments exceptionnels, à 1,095 milliard d'euros. Pour l'ensemble de l'année 2019, cet indicateur, qui donne une bonne idée de la rentabilité d'IAG, devrait néanmoins atteindre un niveau proche de celui de l'an passé (3,2 milliards d'euros), a prévu le groupe.
IAG a précisé par ailleurs n'avoir provisionné aucune somme pour anticiper l'amende que British Airways (BA) pourrait devoir à payer pour un vol de données financières de centaines de milliers de clients l'été dernier. L'organisme britannique de protection des données personnelles, l'ICO, a prévenu BA qu'elle avait l'intention d'infliger 183 millions de livres d'amende (200 millions d'euros) à la compagnie, pour n'avoir pas su protéger ces données des pirates informatiques. British Airways prévoit de contester cette amende sur le terrain juridique.
Les investisseurs étaient plutôt soulagés par les résultats d'IAG, dont l'action grimpait de 2,78 % à 425 pence à la Bourse de Londres. "IAG semble aller à contre-courant du mouvement de vente sur le marché action, ses bénéfices opérationnels ont été meilleurs qu'attendu", a expliqué Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK.
Les concurrents d'IAG, quant à eux, ont publié cette semaine des résultats contrastés. Lufthansa a annoncé mardi 30 juillet avoir déploré une perte nette au premier semestre, avec une chute d'un quart de son bénéfice opérationnel lors du seul deuxième trimestre. Mercredi, Air France-KLM a présenté une hausse de 15,6 % de son bénéfice d'exploitation au deuxième trimestre mais une baisse de 27,3 % de son bénéfice net. Lundi, Ryanair avait fait état d'une chute de 21 % de son bénéfice net lors du trimestre d'avril à juin, imputée à une baisse des prix des billets d'avion, un kérosène plus cher et une hausse des coûts de personnel. Le transporteur, qui n'exploite pas de liaison long-courrier, envisage de supprimer 900 emplois.
Le secteur est soumis à une intense concurrence des compagnies à bas coût en Europe, mais IAG a néanmoins réussi à maintenir peu ou prou ses résultats opérationnels. Mieux, il a transporté 6 % de passagers en plus au total, avec 55 millions de voyageurs sur ses lignes lors des six premiers mois de l'année.
Level, créée de toutes pièces
Outre British Airways, IAG compte en son sein les compagnies espagnoles Iberia et Vueling ainsi que l'irlandaise Aer Lingus. Il compte aussi depuis peu une petite dernière, la compagnie à bas coût Level qu'il a créée de toutes pièces.
Le groupe a mis en avant la croissance des capacités de son autre compagnie à bas coût Vueling, qui a ouvert de nouvelles liaisons en Espagne et connu une belle fréquentation vers les îles Baléares et Canaries. Toujours côté espagnol, Iberia a intensifié ses dessertes du Mexique, du Chili ainsi que de la mégapole américaine de New York.
British Airways a pour sa part dopé ses liaisons avec l'Amérique latine et les Caraïbes, tandis que Level a ouvert des liaisons long-courriers depuis la France l'été dernier et des liaisons courtes depuis Vienne et Amsterdam.
Au final, le chiffre d'affaires d'IAG a grimpé de 7,9 %, à 12,1 milliards d'euros. Le groupe a toutefois dû composer avec une hausse des prix du kérosène, qui a contribué à diminuer de 11,7 % son bénéfice opérationnel hors éléments exceptionnels, à 1,095 milliard d'euros. Pour l'ensemble de l'année 2019, cet indicateur, qui donne une bonne idée de la rentabilité d'IAG, devrait néanmoins atteindre un niveau proche de celui de l'an passé (3,2 milliards d'euros), a prévu le groupe.
IAG a précisé par ailleurs n'avoir provisionné aucune somme pour anticiper l'amende que British Airways (BA) pourrait devoir à payer pour un vol de données financières de centaines de milliers de clients l'été dernier. L'organisme britannique de protection des données personnelles, l'ICO, a prévenu BA qu'elle avait l'intention d'infliger 183 millions de livres d'amende (200 millions d'euros) à la compagnie, pour n'avoir pas su protéger ces données des pirates informatiques. British Airways prévoit de contester cette amende sur le terrain juridique.
Les investisseurs étaient plutôt soulagés par les résultats d'IAG, dont l'action grimpait de 2,78 % à 425 pence à la Bourse de Londres. "IAG semble aller à contre-courant du mouvement de vente sur le marché action, ses bénéfices opérationnels ont été meilleurs qu'attendu", a expliqué Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK.
Les concurrents d'IAG, quant à eux, ont publié cette semaine des résultats contrastés. Lufthansa a annoncé mardi 30 juillet avoir déploré une perte nette au premier semestre, avec une chute d'un quart de son bénéfice opérationnel lors du seul deuxième trimestre. Mercredi, Air France-KLM a présenté une hausse de 15,6 % de son bénéfice d'exploitation au deuxième trimestre mais une baisse de 27,3 % de son bénéfice net. Lundi, Ryanair avait fait état d'une chute de 21 % de son bénéfice net lors du trimestre d'avril à juin, imputée à une baisse des prix des billets d'avion, un kérosène plus cher et une hausse des coûts de personnel. Le transporteur, qui n'exploite pas de liaison long-courrier, envisage de supprimer 900 emplois.