​Défiance autour du projet d’aéroport international en Andorre

La chambre de commerce et d'industrie d'Andorre a achevé les études de faisabilité d'un aéroport international près de la frontière française. Un projet controversé qui n'a pas les faveurs du gouvernement andorran qui privilégie l'aéroport actuel, côté espagnol.
La chambre de commerce et d’industrie d’Andorre (CCIS), a étudié la construction d’un aéroport international au Pla d'Envalira. Cette infrastructure recevrait une piste de 1.800 mètres de long et 45 mètres de large, et pourrait accueillir des Airbus 320 ou Boeing 737 d'une capacité allant jusqu'à 180 passagers. Le coût est estimé à environ 345 millions d'euros.

Les premières études techniques du projet, menées par Navblue (du Groupe Airbus) et CGX Aero, ont été transmises au gouvernement. Mais son porte-parole, Éric Jover, a déclaré que les autorités privilégiaient l'aéroport Andorre-La Seu d'Urgell, en Espagne, à 15 km de la frontière andorrane.

La "folie" des sports d'hiver   

De son côté, Joan Viladomat, président de la société Grandvalira qui exploite les pistes de ski (90 % du domaine skiable d'Andorre et première station des Pyrénées) à proximité du projet d'aéroport, le qualifie de "folie". Le député du Parti socialiste (principal parti d'opposition andorran), Roger Padreny, a demandé au gouvernement "cohérence, transparence et rigueur" sur le projet.

La saison de sports d'hiver pèse 30 à 40 % du PIB du micro-État pyrénéen qui compte quelque 80.000 habitants. Les Espagnols représentant 50 % des skieurs en Andorre, les Français et les Anglais, 13 à 14 %. À eux s'ajoutent des Belges, des Néerlandais et des Russes.

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