Il manquera à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) 800 millions d'euros par an pour financer les infrastructures programmées en France dans les prochaines années, a affirmé le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies.
"L'Afitf est dans une situation où il nous faudra des ressources supplémentaires dans les années qui arrivent, de l'ordre de 800 millions de plus (...) si on veut financer l'ensemble des infrastructures qui ont été programmées", a dit mercredi 23 novembre Alain Vidalies au Sénat. Ces 800 millions d'euros correspondent aux recettes de l'Écotaxe, abandonnée il y a deux ans par le gouvernement. "La TICPE (taxe sur le gasoil, NDLR) rapporte 1,1 milliard (d'euros) dont on ne retrouve que 735 millions dans le budget de l'Afitf", a-t-il souligné, estimant qu'il "y aurait une certaine cohérence à donner à l'Afitf l'ensemble des ressources qui s'inscrivent dans le report modal".
2,6 milliards pour le ferroviaire
Alain Vidalies, qui s'exprimait dans le cadre d'un débat sur l'avenir du transport ferroviaire en France, a par ailleurs souligné que les contrats de performance entre l'État et la SNCF, inscrits dans la loi de réforme ferroviaire de 2014, sont "en cours de finalisation". Ces contrats sont très attendus car ils doivent fixer une trajectoire financière et des objectifs de performance, et redonner à l'État son rôle de "stratège".
2,6 milliards pour le ferroviaire
Alain Vidalies, qui s'exprimait dans le cadre d'un débat sur l'avenir du transport ferroviaire en France, a par ailleurs souligné que les contrats de performance entre l'État et la SNCF, inscrits dans la loi de réforme ferroviaire de 2014, sont "en cours de finalisation". Ces contrats sont très attendus car ils doivent fixer une trajectoire financière et des objectifs de performance, et redonner à l'État son rôle de "stratège".