Malgré une croissance de trafic freinée par la crise, le fer et le fleuve ont conservé leur "souplesse et leur adaptabilité" sur les installations portuaires de Marseille-Fos. L’analyse de Fabienne Margail, la chef du département hinterland du GPMM, qui ont observé une "résilience des modes massifiés".
Souplesse et détermination… Tels sont les maîtres mots que Fabienne Margail a retenus en observant l’évolution de l’offre de service massifiée pour l’année qui s’achève.
Au plan fluvial, sur fond de crise sanitaire, et malgré l’accident de l’écluse de Sablons (Isère) survenu sur le Rhône, les deux opérateurs présents à Fos dans le conteneur (Logi Ports Shuttle et Greenmodal) ont conservé chacun leurs trois barges hebdomadaires sur l'axe rhodanien, explique la chef du service hinterland du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), précisant que Logi Med Shuttle a remis en service récemment sa troisième ligne sur Lyon. "Les opérateurs ont fait preuve de souplesse. Ils ont adapté leurs fréquences à l’évolution du trafic", analyse Fabienne Margail.
Quant aux céréales, à ses yeux, il s’agit d’une filiale qui reste fidèle à la voie d’eau sur le Rhône puisque "80 % des volumes de cette filière continuent d’utiliser le fluvial".
Un sixième train en perspective Vergèze-Fos
En matière ferroviaire, le constat à peu près identique. Dans le conteneur, le GPMM a observé une croissance de 6 % des parts de marché pour le seul mois de septembre par rapport à septembre 2019.
Deux ans après sa création, l'opérateur de la ligne Vergèze-Fos continue d’assurer ses cinq liaisons par semaine pour connecter l’usine Perrier au terminal conteneurisé des bassins Ouest. La responsable du département hinterland du GPMM indique qu’un sixième train par hebdomadaire est prévu.
Quant aux liaisons avec la Suisse pour relier l’usine Nestlé à Fos-sur-Mer, elle ajoute que des perspectives de développement sont envisagées.
"Au total, le réseau portuaire de Marseille-Fos dénombre 10.000 trains par an", précise-t-elle. Et d’analyser : "Dans un contexte économique chahuté, les écosystèmes se sont maintenus". Elle rappelle que le GPMM a vu transiter 9 millions de tonnes de fret par voie ferrée et 3 millions par voie fluviale en 2019.
À propos des travaux visant à créer la "virgule" sur le terminal Graveleau à Fos, elle indique qu’ils devraient avoir lieu en 2021. Elle estime qu’ils visent à "accompagner la croissance du trafic ferroviaire" et de "gagner en capacité et en sécurité". Cette liaison interne sur le terminal permettra de réaliser des trains complets.
Sur un total de 57 millions d'euros, le GPMM maintient ses investissements de 22 millions millions d'euros en matière d'infrastructures ferroviaires, a assuré la responsable du département hinterland.
Au plan fluvial, sur fond de crise sanitaire, et malgré l’accident de l’écluse de Sablons (Isère) survenu sur le Rhône, les deux opérateurs présents à Fos dans le conteneur (Logi Ports Shuttle et Greenmodal) ont conservé chacun leurs trois barges hebdomadaires sur l'axe rhodanien, explique la chef du service hinterland du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), précisant que Logi Med Shuttle a remis en service récemment sa troisième ligne sur Lyon. "Les opérateurs ont fait preuve de souplesse. Ils ont adapté leurs fréquences à l’évolution du trafic", analyse Fabienne Margail.
Quant aux céréales, à ses yeux, il s’agit d’une filiale qui reste fidèle à la voie d’eau sur le Rhône puisque "80 % des volumes de cette filière continuent d’utiliser le fluvial".
Un sixième train en perspective Vergèze-Fos
En matière ferroviaire, le constat à peu près identique. Dans le conteneur, le GPMM a observé une croissance de 6 % des parts de marché pour le seul mois de septembre par rapport à septembre 2019.
Deux ans après sa création, l'opérateur de la ligne Vergèze-Fos continue d’assurer ses cinq liaisons par semaine pour connecter l’usine Perrier au terminal conteneurisé des bassins Ouest. La responsable du département hinterland du GPMM indique qu’un sixième train par hebdomadaire est prévu.
Quant aux liaisons avec la Suisse pour relier l’usine Nestlé à Fos-sur-Mer, elle ajoute que des perspectives de développement sont envisagées.
"Au total, le réseau portuaire de Marseille-Fos dénombre 10.000 trains par an", précise-t-elle. Et d’analyser : "Dans un contexte économique chahuté, les écosystèmes se sont maintenus". Elle rappelle que le GPMM a vu transiter 9 millions de tonnes de fret par voie ferrée et 3 millions par voie fluviale en 2019.
À propos des travaux visant à créer la "virgule" sur le terminal Graveleau à Fos, elle indique qu’ils devraient avoir lieu en 2021. Elle estime qu’ils visent à "accompagner la croissance du trafic ferroviaire" et de "gagner en capacité et en sécurité". Cette liaison interne sur le terminal permettra de réaliser des trains complets.
Sur un total de 57 millions d'euros, le GPMM maintient ses investissements de 22 millions millions d'euros en matière d'infrastructures ferroviaires, a assuré la responsable du département hinterland.
