Le gouvernement, qui a suspendu début juillet une vingtaine de projets d'infrastructures de transport, a annoncé qu'il débute les études afin de déterminer l'avenir de ces projets, en vue d'un arbitrage d'ici début 2018.
La pause dans les projets d'infrastructures de transports annoncée le 1er juillet par Emmanuel Macron "était une première étape", a affirmé mardi 10 octobre la ministre chargée des Transports, Élisabeth Borne, assurant que le gouvernement prépare "désormais la sortie de la pause". "Il ne faudrait pas confondre pause et remise en cause des projets", a-t-elle souligné mardi lors de l'inauguration des Rencontres nationales du transport public à Marseille. L'objectif est désormais d'étudier les besoins, les solutions alternatives et moins coûteuses, ou encore d'étaler certains projets en plusieurs phases.
LGV, autoroutes, canal
Selon un calendrier déjà connu, un projet de loi de programmation des infrastructures doit ensuite être présenté début 2018, "dans lequel on repart sur des projets équilibrés", a précisé Élisabeth Borne. Le gouvernement s'appuiera sur les travaux du Conseil d'orientation des infrastructures, mis en place dans le cadre des Assises de la mobilité et présidé par Philippe Duron, ex-député (PS) du Calvados, qui devra, notamment "regarder l'état d'avancement et des réflexions en cours" sur ces projets, selon la ministre.
Ces projets de LGV, autoroutes, canal, qui avaient été mis entre parenthèses, ne verront pas tous le jour, du moins sous leur forme initialement prévue. "Le sens de cette pause, c'était de nous inviter collectivement à penser la mobilité et nos infrastructures autrement, à procéder à un nouveau départ", a plaidé la ministre, constatant que "les uns et les autres sont amenés à se réinterroger sur le bien-fondé de chaque projet, sur son financement, sur sa gouvernance, sur son calendrier". "Certains projets ne sont déjà plus les mêmes aujourd'hui que lorsque nous sommes arrivés aux responsabilités", a-t-elle salué.
LGV, autoroutes, canal
Selon un calendrier déjà connu, un projet de loi de programmation des infrastructures doit ensuite être présenté début 2018, "dans lequel on repart sur des projets équilibrés", a précisé Élisabeth Borne. Le gouvernement s'appuiera sur les travaux du Conseil d'orientation des infrastructures, mis en place dans le cadre des Assises de la mobilité et présidé par Philippe Duron, ex-député (PS) du Calvados, qui devra, notamment "regarder l'état d'avancement et des réflexions en cours" sur ces projets, selon la ministre.
Ces projets de LGV, autoroutes, canal, qui avaient été mis entre parenthèses, ne verront pas tous le jour, du moins sous leur forme initialement prévue. "Le sens de cette pause, c'était de nous inviter collectivement à penser la mobilité et nos infrastructures autrement, à procéder à un nouveau départ", a plaidé la ministre, constatant que "les uns et les autres sont amenés à se réinterroger sur le bien-fondé de chaque projet, sur son financement, sur sa gouvernance, sur son calendrier". "Certains projets ne sont déjà plus les mêmes aujourd'hui que lorsque nous sommes arrivés aux responsabilités", a-t-elle salué.