Assemblée générale de la Transalpine : "Tenons bon"

Salle archicomble pour l’assemblée générale du Comité pour la liaison européenne transalpine Lyon-Turin et le nombre et la variété des participants permettent à Franck Riboud, son président, d’y voir, hormis, avec humour, la perspective des élections, l’importance de quelques récentes bonnes nouvelles. Mais le chemin, notamment financier, est encore long. «Tenons bon», lance Louis Besson, coprésident de la CIG, «soldat historique de la liaison» comme le définit le préfet de la Région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco.
La confirmation de l’engagement définitif le 24 février, par François Hollande, président de la République française, et Mattéo Renzi, président du Conseil italien, en faveur de la réalisation de la section transfrontalière de 57 km de la liaison mixte, la signature du dossier de demande de subvention auprès de la commission européenne au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe pour la période 2014-2020, la création du nouveau promoteur TELT (Tunnel euralpin Lyon-Turin) qui prend le relais de LTF et même l’arrivée de nouveaux adhérents au Comité comme ARC groupe, Serfim, SERL ou le port de Barcelone «en attendant l’adhésion du GPMM» font dire au président de Danone et à tous les zélateurs du projet que le Lyon-Turin est maintenant vraiment bien acté, lancé et engagé. Le Conseil régional Rhône-Alpes a également inclus ce dossier dans son nouveau Contrat de plan État-Région.
«Si d’aucuns pensent qu’un projet ancien est un projet qui n’a plus lieu d’être, ils ont tort car ce projet est complètement rajeuni par les récentes décisions gouvernementales comme il l’avait été, rappelle Louis Besson, le 19 octobre 2011 à Bruxelles avec la carte du réseau central européen qui avait promu le Lyon-Turin comme un axe majeur du corridor 6».
Pour Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes, «la liaison ferroviaire Lyon-Turin est un investissement écologique d’avenir pour la Maurienne, Rhône-Alpes, la France et l’Europe. Sans cette liaison, il sera difficile de désenclaver certaines parties de la région Rhône-Alpes. Cette liaison doit donc être un levier économique et écologique. C’est une opportunité d’emploi à court et à moyen terme. Ce sont 3 milliards d’euros de commande publique d’ici 2020, jusqu’à 2.000 emplois directs et deux à trois fois plus d’emplois indirects». «À terme, c’est la place de notre région dans les échanges internationaux et le rééquilibrage face au poids des grands ports d’Europe du Nord qui sont en jeu», ajoute-t-il.

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