SMEMOPR Arnaud Aubry : "Apporter de la valeur ajoutée au traitement de la marchandise"

Les manutentionnaires rouennais tiennent à leur spécificité basée sur la grande diversité du fret. Dans ce secteur, la restructuration en début d'année de Somap qui opère au Terminal à conteneurs et marchandises diverses (TCMD) de Grand-Couronne-Moulineaux a permis à la filiale du groupe Marfret de "retrouver un horizon pérenne". Directeur du terminal RMS de Radicatel, Arnaud Aubry préside le Syndicat des manutentionnaires et employeurs de main-d’œuvre du port de Rouen (SMEMOPR).
Quelle est aujourd’hui la place de la manutention dans l’économie portuaire rouennaise ?
Le port de Rouen compte actuellement huit entreprises de manutention employant globalement près de 300 dockers qui ont traité 21,4 millions de tonnes en année mobile à fin juin. Ce maillage se singularise par sa capacité à opérer tous les types de marchandises. Ainsi, conteneurs, colis lourds, colis éoliens, vracs solides et liquides ou encore marchandises conventionnelles peuvent être traités sur l'un des 33 terminaux portuaires établis de Honfleur à Rouen en passant par Radicatel.

Dans quoi réside le particularisme rouennais ?
Chaque port a sa spécificité et ses équilibres. Il est essentiel que cela demeure ainsi. Contrairement à nos homologues d’autres ports, où la présence armatoriale au capital est déterminante dans la stratégie retenue, nos entreprises de taille plus modeste doivent prioritairement se concentrer sur la marchandise et les marchés de niche.

Comment supportez-vous ce désavantage ?
Il s'agit d’apporter de la valeur ajoutée au traitement de la marchandise. Certains manutentionnaires rouennais l’ont bien compris, qui investissent lourdement en ce sens.

Quid de la situation sociale au plan local ?
La qualité du climat social est déterminante pour le développement de nos activités. Nous nous appliquons à l’entretenir.

Quelle est votre stratégie commerciale ?
Les manutentionnaires rouennais ont peu d’emprise sur les compagnies maritimes pour les inciter à établir des lignes régulières sur leurs terminaux. Nous devons donc promouvoir des schémas alternatifs emprunts d’intermodalité. Rouen dispose de tous les atouts pour être la base arrière ou avancée des terminaux havrais, mais également pour se positionner sur des trafics plus confidentiels.

Quelle est la principale problématique ?
En plus de l’évolution des coûts à laquelle tous les secteurs sont confrontés, nous devons également faire accepter à nos clients le poids des coûts sociaux (contribution pénibilité) que nous supportons. Nous évoluons donc dans une logique d’amélioration constante tout en nous inscrivant dans une dynamique écoresponsable.

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