Office ivoirien des chargeurs : "Fluidifier le trafic dans les ports d'Abidjan et San Pedro"

En 2016, l'office ivoirien des chargeurs (OIC) a entamé dans son plan quinquennal une série de projets visant notamment à désengorger les ports d'Abidjan et San Pedro. Rencontre avec son directeur général, Issoufou Idibé.
Dans son plan stratégique 2016-2020, l’Office ivoirien des chargeurs s'est fixé l'objectif de jouer le rôle d’"acteur majeur en matière d’infrastructures logistiques au profit des chargeurs et des acteurs du transport". Pour atteindre ce but, il prévoit la création d’une zone logistique en périphérie de la ville d’Abidjan. "Une zone qui permettra, selon Issoufou Idibé, le stationnement des poids lourds, les opérations d’empotage et de dépotage visant à décongestionner les ports d’Abidjan et de San Pedro".
Autre projet s’inscrivant dans le cadre du plan quinquennal, les solutions informatiques portuaires et douanières permettant de "fluidifier le trafic dans les ports ivoiriens". Car Abidjan, au titre de hub du golfe de Guinée, gère non seulement le trafic national ivoirien mais également celui des pays enclavés voisins.
Au plan documentaire, le directeur général de l’OIC rappelle que le bordereau de suivi de cargaison (BSC), qui est dématérialisé depuis 2015, constitue "la porte d’entrée pour les opérations de dédouanement à l’import".
Autre projet inscrit dans le cadre du développement des activité commerciales de l'OIC, la création d’un conseil juridique individualisé pour les chargeurs. Ce service devrait être mis en place au premier trimestre 2019. Enfin, Issoufou Idibé et son équipe songent également à la géolocalisation.

Des efforts en matière de management

Pour se donner les moyens de mener à son terme le plan stratégique, l'OIC, qui emploie 150 salariés, doit se donner les moyens d'améliorer sa gestion et sa productivité. Un objectif qui a conduit son directeur général à effectuer mi-novembre un séminaire dans le Sud de la France, organisé par la société Beeznet.
L'occasion pour lui de "s’approprier des leviers de management plus performants et durables adaptés à l’OIC" et de rencontrer également quelques entreprises des Bouches-du-Rhône, telles que la société informatique marseillaise MGI.
L'établissement public national, qui a vu le jour en 1969, détient une participation financière dans les infrastructures ivoiriennes, les entrepôts et les parcs logistiques. Son directeur général estime qu'il sait s'adapter aux mutations du marché. Car, depuis sa création, il a traversé des changements. Il a connu l'époque des conférences maritimes puis la libéralisation. Issoufou Sidibé rappelle notamment l'époque de la règle des 40/40/20 garantissant aux pavillons nationaux un pourcentage des tonnages transportés.
Le directeur général de l’OIC met en avant aujourd'hui le rôle économique de l’établissement public. "Nous détenons une base de données reprenant les flux transportés qui nous permettent de produire des statistiques", indique-t-il.

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