La société informatique marseillaise MGI espère que les places portuaires d'Outre-Mer dotées du Cargo Community System (CCS) AP+ basculeront vers Ci5 dès 2019. Aujourd'hui, l'entreprise, qui revendique la position de premier opérateur mondial, attend de conquérir un cinquième port ultramarin avec son nouveau CCS Ci5 à la clé.
Pour MGI, "être implanté dans les ports d'Outre-Mer est aussi stratégique que d'être présent à l'international", indique le membre du directoire de l'entreprise, Dominique Lebreton. À ce jour, l'entreprise informatique marseillaise a conquis la Martinique depuis 2007, la Guyane française en 2010, Mayotte en 2012 et Nouméa en 2013. "Nous sommes les premiers opérateurs sur les territoires d'Outre-Mer", se félicite-t-il.
Il souligne que, dans les quatre ports où MGI est implantée, des entreprises privées ayant pour vocation à gérer les CCS locaux ont été créées. Ainsi, la communauté portuaire de Fort-de-France a pour interlocuteur Port+, celle de la Guyane GIP+, la place portuaire de Mayotte est gérée par ICM+ et celle de Nouméa par Gipanc.
Des relations entamées dans les années 1990
Rappelant que MGI est en relation avec ces ports depuis les années 1990, Dominique Lebreton détaille : "En Guadeloupe, on a accompagné la capitainerie pour la gestion des escales à la fin des années 1990. C'était les premiers pas de MGI en Outre-Mer. On a mené également des études diverses pour la mise en place du CCS AP+ en Guyane, à Mayotte, à Nouméa".
Selon lui, "le CCS a permis de faire évoluer les procédures sur les places portuaires où il a été implanté". Ainsi, en matière de commandes de transport, la Martinique, la Guyane et Nouméa ont "demandé à les dématérialiser", permettant de "réduire le coût des opérations". Il explique que ce document donne "toutes les autorisations de sortie de la marchandise en Nouvelle-Calédonie".
Le processus a permis de déboucher également sur un "dépotage généralisé sur toutes les places portuaires gérées par MGI", indique le membre du directoire de MGI, ajoutant que, "de la réception à la livraison en entrepôt, tout est dématérialisé".
Enfin, exemple le plus important, à ses yeux, les transitaires martiniquais et guadeloupéens ont demandé en 2008 des opérations aériennes en 2008. Airport+ est né en 2009. "Il a été déployé sur l'aéroport de Fort-de-France en 2011, en Martinique et en Guyane en 2015". Il ajoute : "On observe ce qu'on va pouvoir faire à Mayotte et Nouméa".
Il souligne que, dans les quatre ports où MGI est implantée, des entreprises privées ayant pour vocation à gérer les CCS locaux ont été créées. Ainsi, la communauté portuaire de Fort-de-France a pour interlocuteur Port+, celle de la Guyane GIP+, la place portuaire de Mayotte est gérée par ICM+ et celle de Nouméa par Gipanc.
Des relations entamées dans les années 1990
Rappelant que MGI est en relation avec ces ports depuis les années 1990, Dominique Lebreton détaille : "En Guadeloupe, on a accompagné la capitainerie pour la gestion des escales à la fin des années 1990. C'était les premiers pas de MGI en Outre-Mer. On a mené également des études diverses pour la mise en place du CCS AP+ en Guyane, à Mayotte, à Nouméa".
Selon lui, "le CCS a permis de faire évoluer les procédures sur les places portuaires où il a été implanté". Ainsi, en matière de commandes de transport, la Martinique, la Guyane et Nouméa ont "demandé à les dématérialiser", permettant de "réduire le coût des opérations". Il explique que ce document donne "toutes les autorisations de sortie de la marchandise en Nouvelle-Calédonie".
Le processus a permis de déboucher également sur un "dépotage généralisé sur toutes les places portuaires gérées par MGI", indique le membre du directoire de MGI, ajoutant que, "de la réception à la livraison en entrepôt, tout est dématérialisé".
Enfin, exemple le plus important, à ses yeux, les transitaires martiniquais et guadeloupéens ont demandé en 2008 des opérations aériennes en 2008. Airport+ est né en 2009. "Il a été déployé sur l'aéroport de Fort-de-France en 2011, en Martinique et en Guyane en 2015". Il ajoute : "On observe ce qu'on va pouvoir faire à Mayotte et Nouméa".