À Mayotte, la communauté portuaire de Longoni, qui regrette de souffrir depuis si longtemps de la gestion délétère assurée par la société Mayotte Channel Gateway (MCG), attend la fin de la DSP actuelle pour entrer dans une période transitoire où Edeis, le gestionnaire de l'aéroport, pourrait prendre les rênes.
Les membres de l'Union maritime de Mayotte (UMM) se sont déclarés bien déçus à l'issue du dernier conseil portuaire qui s'est tenu le vendredi 22 avril. Car aucune décision n'a été prise lors de cette réunion concernant la résiliation de la délégation de service public (DSP) de gestion du port occupée par Mayotte Channel Gateway (MCG), filiale de Société Nel Import Export (SNIE), depuis maintenant neuf ans.
Norbert Martinez, le président de l'UMM, indique que "la question portant sur la possibilité de la résilier cette DSP" a été seulement abordée. Une charge pour laquelle Ida Nel, à la tête de ces entreprises, est accusée de mauvaises pratiques de la part de la communauté portuaire mahoraise, du Conseil départemental ainsi que de la Cour des Comptes.
Mauvaise gestion, horaires trop stricts pour permettre la fluidité de l'activité sur les quais de Longoni, investissements réalisés sans l'approbation du conseil portuaire… la liste des reproches est longue.
En outre, la société MCG et sa holding, en situation de monopole sur le port, ont rencontré une embûche de taille en étant sanctionnées par la Direction générale de la concurrence. Elles ont été condamnées à verser une amende de 100.000 euros en décembre 2021.
La gouvernance, une question demeurant sans réponse
Si Norbert Martinez se réjouit d'avoir vu le Sénat s'interroger, dans son rapport sur l'Outre-mer, sur la nécessité pour le Port autonome mahorais de changer de statut pour devenir Grand Port maritime, il regrette de constater que la gouvernance est un sujet échappant également au Conseil portuaire.
Selon les membres de l'UMM, le Conseil du port ne peut pas endosser une telle décision. Ses prérogatives ne l'y autorisent pas. Pas plus que le Conseil départemental ne peut se permettre de mettre fin à la DSP actuelle de gestion du port, redoutant de devoir verser des indemnités à la société MCG.
Le président de l'Union maritime s'interroge sur les raisons pour lesquelles Ida Nel, la patronne de MCG, s'accroche ainsi à cette DSP depuis presque dix ans. D'ici la fin de l'année, après le départ de MCG, la gestion du port pourrait être confiée à une autre entité pendant une période transitoire qui ne sera pas placée dans le cadre d'une DSP mais d'un régime similaire, selon les estimations de Norbert Martinez.
Le président de l'UMM, qui a pris en mars la barre du tout nouveau Cluster maritime d'Outre-mer de Mayotte, entend parler d'Edeis, le gestionnaire de l'aéroport. Une nouvelle DSP devrait être mise en place à la suite cette période transitoire.
Norbert Martinez, le président de l'UMM, indique que "la question portant sur la possibilité de la résilier cette DSP" a été seulement abordée. Une charge pour laquelle Ida Nel, à la tête de ces entreprises, est accusée de mauvaises pratiques de la part de la communauté portuaire mahoraise, du Conseil départemental ainsi que de la Cour des Comptes.
Mauvaise gestion, horaires trop stricts pour permettre la fluidité de l'activité sur les quais de Longoni, investissements réalisés sans l'approbation du conseil portuaire… la liste des reproches est longue.
En outre, la société MCG et sa holding, en situation de monopole sur le port, ont rencontré une embûche de taille en étant sanctionnées par la Direction générale de la concurrence. Elles ont été condamnées à verser une amende de 100.000 euros en décembre 2021.
La gouvernance, une question demeurant sans réponse
Si Norbert Martinez se réjouit d'avoir vu le Sénat s'interroger, dans son rapport sur l'Outre-mer, sur la nécessité pour le Port autonome mahorais de changer de statut pour devenir Grand Port maritime, il regrette de constater que la gouvernance est un sujet échappant également au Conseil portuaire.
Selon les membres de l'UMM, le Conseil du port ne peut pas endosser une telle décision. Ses prérogatives ne l'y autorisent pas. Pas plus que le Conseil départemental ne peut se permettre de mettre fin à la DSP actuelle de gestion du port, redoutant de devoir verser des indemnités à la société MCG.
Le président de l'Union maritime s'interroge sur les raisons pour lesquelles Ida Nel, la patronne de MCG, s'accroche ainsi à cette DSP depuis presque dix ans. D'ici la fin de l'année, après le départ de MCG, la gestion du port pourrait être confiée à une autre entité pendant une période transitoire qui ne sera pas placée dans le cadre d'une DSP mais d'un régime similaire, selon les estimations de Norbert Martinez.
Le président de l'UMM, qui a pris en mars la barre du tout nouveau Cluster maritime d'Outre-mer de Mayotte, entend parler d'Edeis, le gestionnaire de l'aéroport. Une nouvelle DSP devrait être mise en place à la suite cette période transitoire.