Dans les deux bassins du port de Marseille-Fos, il existe encore des marges de croissance sur l'Afrique subsaharienne. Fatiha Jauréguy, la cheffe du département commercial du Grand Port maritime, estime que le nombre de services directs sur le secteur s'élève à trois. Les autres acteurs du monde du shipping proposent des services en transbordement.
L'offre de transport maritime sur l'Afrique subsaharienne n'a pas présenté de fortes évolutions ces derniers mois, résume Fatiha Jauréguy. La cheffe du département du commercial du Grand Port maritime de Marseille (GPMM) indique que MSC a ouvert une escale à Abidjan dans le cadre de son service Afrique de l'Ouest qui touche le hub de l'armateur à Las Palmas. Cette escale s'ajoute à la desserte de Dakar, San Pedro, Lomé, Cotonou et Lagos Tin Can. "Il n'y a plus que l'armateur de Genève qui desserve en direct le range ouest-africain en sortie de Fos une fois par semaine", indique-t-elle. D'autres ports de l'Afrique de l'Ouest, de l'Est et du Sud sont touchés par le deuxième armateur mondial soit via Valence, soit via Las Palmas ou soit via Salalah.
Dans les bassins Ouest du GPMM, elle inventorie les armateurs italiens Grimaldi et Messina (dont l'opération d'entrée dans le capital par MSC a été validée par les autorités italiennes de la concurrence récemment). La compagnie napolitaine relie Marseille en con-ro tous les neuf jours Dakar, Conakry, Abidjan, Lomé, Cotonou, Lagos Tin Can et Douala. Pour sa part, Messina dessert Djibouti en con-ro également tous les vingt jours des ports de l'Afrique de l'Ouest, de l'Afrique de l'Est et du Sud en transbordement via Gênes.
En transbordement en sortie de Fos, l'offre de transport marseillaise sur l'Afrique subsaharienne est assurée une fois par semaine par le turc Arkas, le français CMA CGM, le chinois Cosco.
Toujours au départ de Fos, Dal, ESL Shipping et Evergreen ne proposent pas de départs sur l'Afrique occidentale mais sur la côte Est et du Sud. Hapag-Lloyd, Maersk et sa filiale Safmarine proposent des services sur les deux côtes de l'Afrique subsaharienne ainsi que l'Afrique australe. Quant à UAFL et WEC Lines, ils offrent des départs sur l'Afrique de l'Est et du Sud uniquement.
En sortie de Marseille, Fatiha Jauréguy souligne les services hebdomadaires en transbordement sur la côte Ouest de CMA CGM, Marguisa et NileDutch. Le japonais Ocean Network Express (One) ne propose pas de service sur la côte Ouest mais un départ hebdomadaire sur la côte Est et sur l'Afrique du Sud.
Un transit-time meilleur à l'export qu'à l'import
Selon la cheffe du département commercial du GPMM, le port de Marseille, en matière de transit-time, est mieux placé sur l'Afrique de l'Ouest à l'export qu'à l'import car tous les ports du range africain sont desservis.
Elle estime qu'il existe sur ce trade encore "des marges de croissance" pour le port phocéen. Tel est le cas, à ses yeux, dans le secteur de la banane, où Dunkerque et Anvers enregistrent encore de gros volumes. Pourtant, souligne-t-elle, faisant allusion aux mûrisseries du groupe aubagnais Canavese, "il en existe également dans le Sud".
Du côté de l'Afrique occidentale, les échanges du port phocéen avec le Togo ont pesé 3.000 EVP, dont deux tiers à l'export. La responsable commerciale du GPMM estime que ce volume est dû à la desserte directe de Lomé par MSC en sortie de Fos.
Le Sénégal a représenté à fin août 2.900 EVP, dont 2.600 EVP à l'export et 300 EVP à l'import. Un trafic qui a toutefois marqué une baisse de 11 % par rapport aux huit premiers mois de 2018.
Autre pays faisant partie du top 3 des principaux partenaires du port de Marseille-Fos en Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire, avec 2.700 EVP en cumul de janvier à août. "Un volume équilibré", aux yeux de Fatiha Jauréguy, qui mentionne 1.400 boîtes à l'export et 1.300 à l'export.
Dans les bassins Ouest du GPMM, elle inventorie les armateurs italiens Grimaldi et Messina (dont l'opération d'entrée dans le capital par MSC a été validée par les autorités italiennes de la concurrence récemment). La compagnie napolitaine relie Marseille en con-ro tous les neuf jours Dakar, Conakry, Abidjan, Lomé, Cotonou, Lagos Tin Can et Douala. Pour sa part, Messina dessert Djibouti en con-ro également tous les vingt jours des ports de l'Afrique de l'Ouest, de l'Afrique de l'Est et du Sud en transbordement via Gênes.
En transbordement en sortie de Fos, l'offre de transport marseillaise sur l'Afrique subsaharienne est assurée une fois par semaine par le turc Arkas, le français CMA CGM, le chinois Cosco.
Toujours au départ de Fos, Dal, ESL Shipping et Evergreen ne proposent pas de départs sur l'Afrique occidentale mais sur la côte Est et du Sud. Hapag-Lloyd, Maersk et sa filiale Safmarine proposent des services sur les deux côtes de l'Afrique subsaharienne ainsi que l'Afrique australe. Quant à UAFL et WEC Lines, ils offrent des départs sur l'Afrique de l'Est et du Sud uniquement.
En sortie de Marseille, Fatiha Jauréguy souligne les services hebdomadaires en transbordement sur la côte Ouest de CMA CGM, Marguisa et NileDutch. Le japonais Ocean Network Express (One) ne propose pas de service sur la côte Ouest mais un départ hebdomadaire sur la côte Est et sur l'Afrique du Sud.
Un transit-time meilleur à l'export qu'à l'import
Selon la cheffe du département commercial du GPMM, le port de Marseille, en matière de transit-time, est mieux placé sur l'Afrique de l'Ouest à l'export qu'à l'import car tous les ports du range africain sont desservis.
Elle estime qu'il existe sur ce trade encore "des marges de croissance" pour le port phocéen. Tel est le cas, à ses yeux, dans le secteur de la banane, où Dunkerque et Anvers enregistrent encore de gros volumes. Pourtant, souligne-t-elle, faisant allusion aux mûrisseries du groupe aubagnais Canavese, "il en existe également dans le Sud".
Du côté de l'Afrique occidentale, les échanges du port phocéen avec le Togo ont pesé 3.000 EVP, dont deux tiers à l'export. La responsable commerciale du GPMM estime que ce volume est dû à la desserte directe de Lomé par MSC en sortie de Fos.
Le Sénégal a représenté à fin août 2.900 EVP, dont 2.600 EVP à l'export et 300 EVP à l'import. Un trafic qui a toutefois marqué une baisse de 11 % par rapport aux huit premiers mois de 2018.
Autre pays faisant partie du top 3 des principaux partenaires du port de Marseille-Fos en Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire, avec 2.700 EVP en cumul de janvier à août. "Un volume équilibré", aux yeux de Fatiha Jauréguy, qui mentionne 1.400 boîtes à l'export et 1.300 à l'export.
