Sur ses trois façades maritimes, l’Afrique subsaharienne est composée de deux ports dépassant le million d'EVP sur la côte occidentale, un autre sur la côte orientale. En Afrique du Sud, les trois ports affichent tous un trafic supérieur à 800.000 EVP.
En Afrique subsaharienne, avec 1 million d'EVP, le nigérian Lagos, avec ses revenus tirés des hydrocarbures, reste le port le plus important de la côte Ouest du continent. Suit l'angolais Luanda qui après être entré dans le cercle des ports millionnaires en 2014 a affiché une activité de 0,7 M EVP en 2017. "La consommation du pays ayant été victime de la baisse du prix du pétrole", explique l'Isemar.
"La taille des ports africains dépend du niveau de développement des pays", souligne l'institut nazairien dans sa note de synthèse d'octobre 2018. Ainsi, Tema, au Ghana, avec 0,95 M EVP, Abidjan, en Côte d’Ivoire, avec 0,6 M EVP, et Dakar, au Sénégal (0,5 M EVP) font partie des principales plateformes portuaires de la côte Ouest. Dans cet ensemble, Lomé (1,2 M EVP) constitue une exception avec le rôle de hub que lui a confié MSC pour ses lignes avec l'Asie.
Une activité qui devrait être également la vocation du camerounais Kribi, concédé aux deux français CMA CGM et Bolloré Transport au groupe chinois China Harbour Engineering Company (CHEC).
Trois projets sur la côte orientale
En Afrique de l’Est, Djibouti (986.000 EVP en 2016) affiche à la fois le profil de hub régional et de port de l’Éthiopie voisine, indique l'Isemar, ajoutant qu'il bénéficie d'un accès ferroviaire, grâce à la voie ferrée créée par des intérêts chinois.
L'institut nazairien estime que le kenyan Mombasa, le tanzanien Dar Es Salaam (663.000 EVP en 2016) et le mozambicain Beira sont "le reflet des économies de leur pays". Pour preuve, Mombasa est millionnaire. Paul Tourret, l'auteur de la note de synthèse, mentionne à cet égard le projet kényan de Lamu, celui de Bagamoyo, en Tanzanie, et de Techobanine, au Mozambique.
"La taille des ports africains dépend du niveau de développement des pays", souligne l'institut nazairien dans sa note de synthèse d'octobre 2018. Ainsi, Tema, au Ghana, avec 0,95 M EVP, Abidjan, en Côte d’Ivoire, avec 0,6 M EVP, et Dakar, au Sénégal (0,5 M EVP) font partie des principales plateformes portuaires de la côte Ouest. Dans cet ensemble, Lomé (1,2 M EVP) constitue une exception avec le rôle de hub que lui a confié MSC pour ses lignes avec l'Asie.
Une activité qui devrait être également la vocation du camerounais Kribi, concédé aux deux français CMA CGM et Bolloré Transport au groupe chinois China Harbour Engineering Company (CHEC).
Trois projets sur la côte orientale
En Afrique de l’Est, Djibouti (986.000 EVP en 2016) affiche à la fois le profil de hub régional et de port de l’Éthiopie voisine, indique l'Isemar, ajoutant qu'il bénéficie d'un accès ferroviaire, grâce à la voie ferrée créée par des intérêts chinois.
L'institut nazairien estime que le kenyan Mombasa, le tanzanien Dar Es Salaam (663.000 EVP en 2016) et le mozambicain Beira sont "le reflet des économies de leur pays". Pour preuve, Mombasa est millionnaire. Paul Tourret, l'auteur de la note de synthèse, mentionne à cet égard le projet kényan de Lamu, celui de Bagamoyo, en Tanzanie, et de Techobanine, au Mozambique.
