La solide communauté rouennaise des commissionnaires de transport contrôle bien les flux de marchandises qu’elle sait traiter avec virtuosité dans ses entrepôts de RVSL. En revanche, elle peine à capter les escales directes des navires mères des lignes conteneurisées. Explications de Pascal Cohen, directeur général de Somatrans est le président du Syndicat Rouennais des Commissionnaires de Transport, Transitaires (SRCTT).
Quelle est la place des commissionnaires dans l’économie portuaire rouennaise ?
Le SRCTT représente les commissionnaires de transport de la circonscription territoriale du port de Rouen. Il compte 30 adhérents en 2022, soit un effectif stable d’une année sur l’autre. La profession génère plus de 1.000 emplois sur notre bassin d’activité.
Comment traversez-vous les crises des derniers mois ?
La profession connaît une crise importante depuis plusieurs années. Les épisodes sanitaires successifs ont perturbé l’organisation des entreprises, qui ont cependant su faire preuve d’une grande résilience. La flambée des coûts du transport maritime, cumulée au contexte inflationniste depuis le début du conflit russo-ukrainien, dégrade les marges de nos entreprises.
Aux difficultés conjoncturelles s’ajoutent une absence de dialogue avec certaines compagnies maritimes, mettant en souffrance la majorité de nos exploitants.
Comment évolue votre métier ?
Notre évolution suppose une adaptation constante de la formation, notamment sous l’angle de la multimodalité. L’emploi et la formation retiennent toute notre attention, l’objectif étant de faire connaître nos métiers et d’attirer de nouveaux talents.
Quelle est la stratégie des transitaires rouennais ?
Rouen demeure une place incontournable pour le groupage export à destination des DROM et des pays d'Afrique de l'Ouest ou encore de l’import de biens agroalimentaires conteneurisés. Nous devons capitaliser sur nos savoir-faire. Certains de nos confrères ne s'y trompent pas et projettent l'augmentation de leur capacité de stockage. Les marchandises diverses nécessitant un traitement sous température dirigée font l’objet d’une étude approfondie dans l’objectif de pérenniser ce type de prestation en local.
Sur quelles problématiques travaillez-vous actuellement ?
De nombreux sujets sont sur la table, à commencer par le renforcement de la coopération avec les compagnies maritimes. Nous portons aussi une attention particulière à la thématique de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), l’enjeu étant de déterminer l’application opérationnelle d’une telle stratégie chez nos adhérents.
Le SRCTT représente les commissionnaires de transport de la circonscription territoriale du port de Rouen. Il compte 30 adhérents en 2022, soit un effectif stable d’une année sur l’autre. La profession génère plus de 1.000 emplois sur notre bassin d’activité.
Comment traversez-vous les crises des derniers mois ?
La profession connaît une crise importante depuis plusieurs années. Les épisodes sanitaires successifs ont perturbé l’organisation des entreprises, qui ont cependant su faire preuve d’une grande résilience. La flambée des coûts du transport maritime, cumulée au contexte inflationniste depuis le début du conflit russo-ukrainien, dégrade les marges de nos entreprises.
Aux difficultés conjoncturelles s’ajoutent une absence de dialogue avec certaines compagnies maritimes, mettant en souffrance la majorité de nos exploitants.
Comment évolue votre métier ?
Notre évolution suppose une adaptation constante de la formation, notamment sous l’angle de la multimodalité. L’emploi et la formation retiennent toute notre attention, l’objectif étant de faire connaître nos métiers et d’attirer de nouveaux talents.
Quelle est la stratégie des transitaires rouennais ?
Rouen demeure une place incontournable pour le groupage export à destination des DROM et des pays d'Afrique de l'Ouest ou encore de l’import de biens agroalimentaires conteneurisés. Nous devons capitaliser sur nos savoir-faire. Certains de nos confrères ne s'y trompent pas et projettent l'augmentation de leur capacité de stockage. Les marchandises diverses nécessitant un traitement sous température dirigée font l’objet d’une étude approfondie dans l’objectif de pérenniser ce type de prestation en local.
Sur quelles problématiques travaillez-vous actuellement ?
De nombreux sujets sont sur la table, à commencer par le renforcement de la coopération avec les compagnies maritimes. Nous portons aussi une attention particulière à la thématique de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), l’enjeu étant de déterminer l’application opérationnelle d’une telle stratégie chez nos adhérents.