Le port du Havre : "un outil logistique performant pour la relance du commerce extérieur"

Le ministre délégué en charge du Commerce extérieur a insisté lors d'une visite au port, sur les dispositifs du gouvernement mis en place pour accompagner les entreprises exportatrices. "Ici, il y a une concordance d’atouts qui doit nous permettre de relever le défi du déploiement international de nos entreprises dont on a besoin pour la relance, la croissance, les emplois", a lancé Franck Riester, ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’attractivité au Havre le 8 janvier. 

"Avec Le Havre, nous disposons d’un outil  logistique absolument crucial et déterminant." Après le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes Clément Beaune, venu en novembre parler Brexit, c'était le tour de Franck Riester de rencontrer les acteurs locaux d’un port qui réalise 52 % de son trafic à l’export.
 
Au programme, la visite guidée, sur le Parc logistique du pont de Normandie 3 (PLPN3) du chantier de la plateforme logistique Havlog lancée "en blanc". Cet entrepôt de 92.000 m2 est "un outil unique en France et en Europe qui donne à l’attractivité du port du Havre la mesure de son ambition, au cœur des routes commerciales mondiales". Accompagné de dirigeants de BPI France et de Business France, le ministre a ensuite rappelé aux acteurs régionaux du commerce extérieur les 247 millions d’euros alloués au volet export du plan France relance du gouvernement, les 1.600 chèques relance export déjà utilisés, le succès de la Team France Export. Car il s’agit d’inciter "davantage d’entreprises à aller à l’international", quand "130.000 entreprises françaises exportent contre 220.000 en Italie et 300.000 en Allemagne". 
 
Il a également été question du verdissement de la logistique, de zones franches et de zones portuaires d’intérêt stratégique. Édouard Philippe, maire du Havre et ancien Premier ministre, a insisté sur "l’importance du rôle de l’État" en termes de réglementations et de financements, pour l’utilisation des espaces portuaires, l’amélioration des dessertes ferroviaires et fluviales, comme pour la qualité des services douaniers et vétérinaires. 

Au terminal transmanche, Jean-Marc Roué, président de Brittany Ferries, a réclamé un plan de relance post-covid-19. Il lui faudra patienter jusqu’au 22 janvier, la stratégie portuaire nationale devant être présentée au Havre selon Franck Riester, lors du Comité interministériel de la mer (Cimer).

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