Croisières en Méditerranée : des engagements respectés

Au total, 25 compagnies de croisière ont signé la « charte croisière durable en Méditerranée » lancée en octobre 2022 avec les services de l'État français, sur les 43 opérant dans les eaux de la France.

Crédit photo GPMM
Plus de 80 % des navires audités dans le cadre d'une charte pour accélérer le développement durable des compagnies de croisières opérant en Méditerranée française ont été certifiés comme respectant leurs engagements, selon un premier bilan présenté au Salon Euromaritime qui s'achève le 8 février à Marseille.

Des audits ont été menés sur 14 navires par le bureau spécialisé LRQA. 4 ont atteint le score de 80 % d'engagements respectés pour être certifiés d'emblée. 8 navires ont atteint ce seuil de 80 % après un plan d'action. 2 n'ont pas été certifiés et feront l'objet d'un suivi en 2024.

15 nouveaux navires seront audités en 2024, selon Stéphan Rousseau, adjoint au directeur de la Direction interrégionale de la mer Méditerranée.

25 compagnies engagées

Marie-Caroline Laurent, directrice générale Europe de l'association internationale des croisiéristes (Clia), s'est félicitée des premiers résultats de cette "initiative inédite à l'échelle mondiale".

Au total, 25 compagnies de croisière, activité très contestée pour ses impacts environnementaux, ont signé la "charte croisière durable en Méditerranée" lancée en octobre 2022 avec les services de l'État français, sur les 43 opérant dans les eaux de la France.

Cette charte contient 13 engagements, de la protection des habitats marins à des mesures pour éviter les collisions avec les cétacés, pour réduire les rejets solides ou liquides ou encore les émissions polluantes. Sur ce dernier point, la charte anticipe les limites de la zone à faibles émissions de soufre (Seca) qui entrera en vigueur en 2025 dans toute la Méditerranée.

Viser la durabilité

La charte doit favoriser "le développement durable de la croisière, mais aussi son acceptabilité", a relevé Éric Banel, directeur général des Affaires maritimes, alors que des actions anticroisières ont été menées dans des ports méditerranéens du sud de la France.

Des collectifs de riverains et ONG ont par ailleurs lancé des actions en justice concernant la pollution atmosphérique générée par les navires lors de leurs escales, quand ils font tourner leurs moteurs pour fournir l'électricité du bord. Face à cela, plusieurs ports ont engagé des travaux pour apporter une alimentation électrique aux navires à quai.

Selon le premier bilan dressé par les services de l'État et présenté à Marseille, 1.700 escales ont été dénombrées en 2023 dans les ports de la façade méditerranéenne française, effectuées par 148 navires, dont 115 appartenant à des compagnies signataires de la charte. Trois ports ont concentré 57 % des escales : Marseille (622, 36,6 %), Ajaccio (196, 11,5 %) et Cannes (160, 9,4 %).

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15