Cinq navires de moins pour le registre national

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Au premier semestre 2022, à 187 navires, la flotte de transport battant pavillon national a perdu cinq unités. Au cours de la période, le registre français a vu entrer onze navires et sortir seize.
Selon les derniers chiffres publiés par la Mission de la flotte de commerce du secrétariat d'État à la Mer, 187 navires de plus de 100 UMS dédiés au transport ont totalisé au 1er juillet dernier plus de 8 millions de tonnes de port en lourd (tpl).

Réparti entre les différents registres d’immatriculation, cet effectif battant pavillon national a compris 90 navires inscrits au Registre international français (RIF), 58 au registre métropolitain et 39 aux divers registres d’Outre‐mer, dont 20 en Polynésie française.

La flotte de charge comptait, elle, 67 navires au 1er juillet, soit deux de moins que six mois avant. Deux entrées et quatre sorties ont en effet été enregistrées au cours du semestre. Si l'on observe une baisse de 4,3% du nombre d'unités pendant la période, la jauge brute a progressé de 3,7 % et le port en lourd de 3,9 %.

Enfin, la flotte des navires à passagers s’est établie à 80 unités, soit une de plus qu'au 31 décembre 2021. Au cours du semestre, une sortie et deux entrées ont été enregistrées.

De nouveaux porte-conteneurs

Parmi les mouvements ayant eu lieu au cours du semestre, les statistiques de la Mission de la flotte mentionnent dans le secteur de la ligne régulière l'arrivée des "CMA CGM Everglade" et "CMA CGM Galapagos", deux porte-conteneurs de 15.000 EVP du groupe CMA CGM, construits en Chine et immatriculés au RIF. Chez le même transporteur, les "CMA CGM Cayenne" et "CMA CGM Marseille" ont quitté pendant les six premiers mois de l'année le registre national pour adopter le pavillon maltais.

Autre porte-conteneurs de la troisième compagnie maritime mondiale ayant quitté le pavillon RIF pour battre celui de Malte, "le CMA CGM Fidelio". Enfin, le navire polynésien "Taporo VII", de la Compagnie maritime française de Tahiti, est sorti de son registre après avoir été victime d'une avarie l'empêchant de continuer à naviguer.

Ainsi, la mission de la Flotte de commerce du secrétariat d'État à la Mer a constaté une hausse de 1,3 % de l’effectif, de 0,9 % pour la jauge et 0,7 % pour le port en lourd.

Hydrocarbures : 11 unités sortantes et 8 entrantes

Dans le secteur des hydrocarbures, le nombre de navires immatriculés sous les divers registres nationaux a compté 40 unités, pour une capacité d'emport de 4 millions de tpl, soit 28 pétroliers et 12 gaziers. Une baisse de 7 % due à la sortie de 11 unités et à l'entrée de 8 autres.

En janvier, le transporteur de GPL "Verrazane", ancienne unité de Geogas Maritime cédée à des intérêts japonais, a été radié du RIF pour rejoindre le pavillon maltais. En mai, le "Pointis", autre transporteur de GPL de Geogas Maritime cédé à l'étranger (Grèce), a abandonné le registre national pour entrer sous pavillon libérien.

Quant au "DHT Sundarbans", appartenant au groupe norvégien DHT Management, il a adopté un registre hongkongais en février.

Dès le mois d'avril, avec la mise en liquidation de ST Management SAS, le pavillon français a vu sortir les pétroliers "Chantaco", "Chiberta" et "Lamentin" qui ont tous trois gagné le registre maltais. Quant aux "FS Clara" et "ST Solène", ils ont troqué le registre national pour le pavillon du Panama avec pour nouvelle identité "Barbaros Uluc Vardal" et "Barbaros Hayrettin Vardal".

Du côté d'Euronav, les "VLCC Sandra", "Sara" et "Sonia" naviguent sous registre des îles Marshall depuis  leur cession à des propriétaires coréens. Ils portent respectivement les noms de "East Loyalty", "West Loyalty" et "North Loyalty".

Mais, au titre des entrées, le document de la mission de Flotte répertorie au cours du premier semestre les "Jean Raspail" et "Freycinet", deux transporteurs de GPL ayant rejoint en janvier puis mars la flotte de Geogas Maritime. Tous deux naviguent sous pavillon RIF. V Ships a également opté pour ce registre lorsqu'il a intégré dans sa flotte le "Eagle Valence", un transporteur de pétrole brut construit en Corée du Sud.

Quant à la compagnie Socatra, elle a choisi le même registre pour "l'Alcyone", un transporteur de produits pétroliers (construit également en Corée du Sud) et affecté à l'Outre-Mer (Polynésie française et Nouvelle-Calédonie). Elle a cependant revendu au Danemark l'"Antares", le second pétrolier qu'elle attendait. Ce navire, construit en Roumanie, bat pavillon luxembourgeois.  
Pour sa part, Gazocean a pris livraison en mars du "Elisa Aquila". Un méthanier sortant de chantiers coréens qui est immatriculé au RIF.   

Trois pétroliers au RIF pour Euronav

Enfin, Euronav a immatriculé également au RIF trois pétroliers venant renouveler sa flotte : les "Amundsen" (construit en 2017), "Dia" (2015) et "Donoussa" (2016).

Alors que le nombre d'unités a baissé dans cette filière, d'autres indicateurs sont en revanche restés positifs par rapport aux chiffres relevés au 31 décembre 2021. La jauge a enregistré une hausse de 4,5 % et le port en lourd s'est avéré supérieur de 0,7 %. La plupart des navires du segment sont immatriculés au RIF et seuls trois transporteurs de produits sont inscrits au premier registre.

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