Si les atouts de la voie d’eau pour le transport des colis lourds et volumineux semblent indéniables, la filière peine encore mais acteurs publics et privés se mobilisent au sein d’un groupe de travail.
Pièces d’éoliennes, matériels de centrales électriques, éléments de chaudronnerie lourde, cuves de brasserie, ponts métalliques… Le transport par la route de ces colis aux dimensions hors normes se heurte à de nombreux obstacles : longueur des délais d’obtention des autorisations administratives pour traverser les départements, nécessité de trouver des itinéraires spécifiques sur un réseau routier souvent inadapté, diminution de l’acceptabilité des communes traversées ou encore mise en place des zones à faibles émissions (ZFE). Cela répond de moins en moins aux exigences de la société et aux objectifs de réduction de l’empreinte carbone, quand un convoi poussé de 4.400 tonnes de fret remplace 220 camions de 20 tonnes. La route reste souvent moins chère Sans surprise, le recours à la voie d’eau pour colis exceptionnels a été la solution logistique vantée lors du salon Riverdating organisé au Havre les 30 novembre et 1er décembre par Voies navigables de France (VNF). Une table-ronde…
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