La métropole de Lyon sort du Comité pour la Transalpine

La métropole de Lyon se retire du Comité pour la Transalpine, qui réunit des partisans favorables à la liaison ferroviaire Lyon-Turin, en raison de plusieurs "désaccords" et du coût de l'adhésion.
"Nous quittons le Comité de la Transalpine dont nous ne partageons pas le mode de fonctionnement, indépendamment d'être pour ou contre le projet", a tweeté le 12 septembre Bruno Bernard, président écologiste de la métropole de Lyon, ajoutant que 900.000 euros d'argent public avaient été dépensés par la collectivité (Grand Lyon puis Métropole depuis 2014) depuis la fondation de ce comité fondé en 1991, qui regroupe acteurs économiques et collectivités.

Pour autant, "le retrait de ce comité ne remet pas en cause le soutien de la Métropole au développement du transport ferroviaire entre la France et l'Italie", a-t-il ajouté dans une suite de tweets énumérant les désaccords entre la métropole et l'association.
Il y fait notamment mention de "divergence de vues radicales sur la manière d'améliorer les liaisons transalpines", notamment sur l'usage de l'avion qui n'est pas cohérent avec les objectifs climatiques de la métropole. Aussi il soutient que le transport par le fret ferroviaire "ne peut pas exclure les réflexions sur la relocalisation" des activités économiques, ce que selon lui le comité élude totalement.

"Pas d’alternative"

Le fonctionnement de l'association, "mélangeant intérêts publics et privés dans le but de faire pression sur le processus de décision en faveur d'une grande infrastructure nationale et européenne", est également déplorable, a déclaré Jean-Charles Kohlhaas, vice-président de la métropole en charge des transports. "Compte tenu de ces constats, la Métropole de Lyon ne renouvellera pas son adhésion au Comité à partir de cette année 2022", a-t-il conclu.

Le délégué général du Comité pour la Transalpine Stéphane Guggino a indiqué avoir pris acte de cette décision, qu'il a qualifiée de "regrettable": Il y a "tant de choses à faire pour régler le problème du transport routier entre la France et l'Italie".
Il a également ajouté que "toutes les autorités franco-italiennes et les professionnels du fret ferroviaire sont unanimes sur le fait qu'il n'y a pas d’alternative au fret Lyon-Turin pour basculer les camions sur le rail et offrir une alternative attractive aux liaisons aériennes entre Paris et Milan".

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