Vu que les navires de la catégorie des 12 500 EVP à 14.000 EVP affichent actuellement complet, l'armateur suisse MSC n'accepte plus de bookings (réservations, NDLR) en sortie d'Europe du Nord et à destination des ports du Moyen-Orient et de l'Extrême-Orient.
MSC refuse les "bookings" entre l'Europe du Nord, le Moyen-Orient et l'Asie. Cette décision, qui porte sur une durée trois semaines jusqu'à la mi-juillet, concerne les quatre services CCMS exploités sur cet axe, soit les services Silk et Lion de la compagnie de Genève, et les services Fal 1/Condor et Fal 3/Swan de l'armateur français CMA CGM. Autant de lignes sur lesquelles les deuxième et troisième opérateurs mondiaux du secteur conteneurisé se partagent des espaces sur des navires opérés en commun. L'armateur français, qui est aussi partenaire d'UASC sur son Fal 1, n'a lui pas pris la décision de refuser les bookings, pas plus que la compagnie du golfe Arabe.
Maersk Line avait cessé pendant quatre semaines au printemps de les accepter en sortie d'Europe à destination des ports d'Extrême-Orient invoquant les conséquences du Nouvel An chinois sur le marché. Des chargeurs méfiants à l'égard des armateurs s'étaient demandé si cette initiative n'avait pas eu pour objectif inavoué la relance des taux de fret.
Les dernières restaurations des taux de fret sur l'axe Asie/Europe ont permis aux acteurs du marché de retrouver la rentabilité. Toutefois, la dernière hausse des taux prévue pour la saison de pointe n'ayant pas été acceptée, tous les armateurs du secteur ne pourront pas rester sur la tendance haussière espérée.
Maersk Line avait cessé pendant quatre semaines au printemps de les accepter en sortie d'Europe à destination des ports d'Extrême-Orient invoquant les conséquences du Nouvel An chinois sur le marché. Des chargeurs méfiants à l'égard des armateurs s'étaient demandé si cette initiative n'avait pas eu pour objectif inavoué la relance des taux de fret.
Les dernières restaurations des taux de fret sur l'axe Asie/Europe ont permis aux acteurs du marché de retrouver la rentabilité. Toutefois, la dernière hausse des taux prévue pour la saison de pointe n'ayant pas été acceptée, tous les armateurs du secteur ne pourront pas rester sur la tendance haussière espérée.
