À la fin de la première moitié de l'année, MHI a dégagé un gain net de 363 millions d'euros. Le groupe a enregistré un apport exceptionnel lié à la cession de biens. MHI, entreprise active dans l'industrie aérospatiale, les équipements de production d'électricité, les engins d'usines ou encore les chantiers navals, a totalisé un chiffre d'affaires semestriel de 11,8 milliards d'euros, inférieur de 4,7 % à celui de la même période de l'an précédent, à cause d'une baisse des ventes dans le segment de la construction d'usines chimiques et d'infrastructures de transport.
Quatorze navires livrés
Toutefois, sa rentabilité s'étant améliorée dans les équipements électrogènes et les machines, le groupe a affiché un bénéfice d'exploitation de 665 millions d'euros pour les six mois considérés. Bien que MHI ait livré quatorze navires, les profits de ce segment ont un peu reculé à cause de la cherté handicapante du yen. Dans le domaine des équipements de production d'électricité, les ventes ont baissé, à cause des délais de remise en service de réacteurs nucléaires au Japon à la suite de l'accident de Fukushima le 11 mars. Les profits de cette activité ont néanmoins augmenté grâce à un meilleur rendement dans la construction de centrales à l'étranger. Dans l'aéronautique, les ventes ont augmenté, mais la division est restée dans le rouge à cause de la cherté du yen. Le groupe œuvre notamment pour l'avionneur américain Boeing.
MHI, qui s'est attelé à diminuer ses dépenses, espère toujours dégager un bénéfice net annuel en hausse de 16,2% sur un an, malgré un chiffre d'affaires qui devrait décliner de 1,9 %. Son profit d'exploitation est attendu en hausse de 8,7 % sur un an.