Le gouvernement français peine à éteindre la grogne sociale, avec à nouveau au programme mercredi 8 juin, à deux jours de l'Euro de football, des grèves à la SNCF, dans des raffineries, centres de déchets et des manifestations à venir. La SNCF encore recensait en matinée 8,3 % de grévistes. Des grèves se poursuivaient aussi dans la zone industrielle du Havre et dans trois raffineries Total, dont celle de Feyzin (Rhône). À la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique), qui est complètement arrêtée, la grève a été reconduite mardi 7 juin jusqu'à la prochaine assemblée générale prévue vendredi 10 juin. La raffinerie de Normandie à Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), la plus importante du groupe, est également bloquée. Le site se trouve dans la zone industrielle du Havre, dans le prolongement de la zone portuaire, qui était bloquée mardi 7 juin par des centaines de militants CGT entravant la circulation des véhicules. En revanche, la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), où la grève a été levée lundi 6 juin, tourne désormais normalement, comme celle de La Mède (Bouches-du-Rhône) depuis la semaine dernière. Concernant les trois autres raffineries françaises, les deux sites Esso (ExxonMobil) à Gravenchon (Seine-Maritime) et à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) fonctionnent aussi normalement. Le site Petroineos de Lavéra (Bouches-du-Rhône) continuait en revanche à tourner à débit réduit, avec un blocage des expéditions. Avant une manifestation nationale le 14 juin, des actions sont également annoncées jeudi 9 juin dans l'énergie et les ports.
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Loi travail : la grogne continue à deux jours de l'Euro
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