Lors de la nouvelle édition du Transport international pharma séminaire, les acteurs de la supply chain dans le monde pharmaceutique sont confrontés aux retombées de la pandémie.
Le pharma logistics club a ouvert son rendez-vous annuel le 2 février : le TIPS. Le cycle de conférences a commencé par une minute de silence en hommage à son fondateur, Serge Alezier, décédé en novembre. Puis les intervenants ont insisté sur l’impact de la crise sanitaire sur leur secteur. "Il y a eu une prise de conscience du rôle stratégique de la logistique pendant le premier confinement, a indiqué Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique. Les personnes peuvent largement diminuer leurs déplacements ; les marchandises, non."
Dans cette période de pandémie, la question de la logistique pharmaceutique a été cruciale. "La distribution de produits de réanimation, nécessitant des conditions de transport spécifiques, a fonctionné", observe Laure Brenas, présidente de la section logistique de l’ordre des pharmaciens. Cependant, elle constate des difficultés d’approvisionnement, notamment, pour l’Outre-Mer. "On espère pouvoir mettre en place des systèmes pour donner la priorité aux produits pharmaceutiques", souligne-t-elle. De même, plusieurs acteurs insistent sur les difficultés du transport à l’international.
Le secteur différemment touché par la pandémie
Une partie de l'activité pharmaceutique a connu des difficultés d'approvisionnement. "44 % des membres de notre association, ayant répondu à notre enquête, ont connu des difficultés liées à leur supply chain", indique Franck Mouthon, président de France Biotech. "Ce chiffre est descendu à 24 % en novembre". L’association, composée de 800 entreprises a souffert de l’embolie du système de santé. 25 % des produits de ses entreprises sont liés à des maladies rares. Même constat pour Florence Agostino-Etchetto, délégué général du pôle compétitivité Lyonbiopôle : "Les PME de nos associations n’ont pas toujours été prioritaires."
Pour le reste, ils sont nombreux à insister sur le succès d'une solidarité entre les différents acteurs, à l’image d’Annabelle Décieux, coordinatrice de l’Afripal (association des fabricants de l’industrie pharmaceutique en Rhône-Alpes). "Il y a eu une forte collaboration avec les autorités liées à la santé", commente-t-elle. "Des pratiques, comme l’accélération d’obtention d’autorisations administratives, seraient intéressantes à pérenniser."
Dans cette période de pandémie, la question de la logistique pharmaceutique a été cruciale. "La distribution de produits de réanimation, nécessitant des conditions de transport spécifiques, a fonctionné", observe Laure Brenas, présidente de la section logistique de l’ordre des pharmaciens. Cependant, elle constate des difficultés d’approvisionnement, notamment, pour l’Outre-Mer. "On espère pouvoir mettre en place des systèmes pour donner la priorité aux produits pharmaceutiques", souligne-t-elle. De même, plusieurs acteurs insistent sur les difficultés du transport à l’international.
Le secteur différemment touché par la pandémie
Une partie de l'activité pharmaceutique a connu des difficultés d'approvisionnement. "44 % des membres de notre association, ayant répondu à notre enquête, ont connu des difficultés liées à leur supply chain", indique Franck Mouthon, président de France Biotech. "Ce chiffre est descendu à 24 % en novembre". L’association, composée de 800 entreprises a souffert de l’embolie du système de santé. 25 % des produits de ses entreprises sont liés à des maladies rares. Même constat pour Florence Agostino-Etchetto, délégué général du pôle compétitivité Lyonbiopôle : "Les PME de nos associations n’ont pas toujours été prioritaires."
Pour le reste, ils sont nombreux à insister sur le succès d'une solidarité entre les différents acteurs, à l’image d’Annabelle Décieux, coordinatrice de l’Afripal (association des fabricants de l’industrie pharmaceutique en Rhône-Alpes). "Il y a eu une forte collaboration avec les autorités liées à la santé", commente-t-elle. "Des pratiques, comme l’accélération d’obtention d’autorisations administratives, seraient intéressantes à pérenniser."
