Le Lloyd's of London a annoncé une série de mesures pour lutter contre le harcèlement sexuel quelques jours après des révélations sur les pratiques archaïques de cette institution historique de la City. Le marché de l'assurance a expliqué mardi 26 mars vouloir mieux identifier les faits de harcèlement et imposer de lourdes sanctions.
Les personnes coupables de harcèlement pourront par exemple être bannies à vie de ce marché unique en son genre. Il va par ailleurs nommer deux femmes au sein de son comité en charge des nominations, pour l'instant 100 % masculin.
L'institution a été contrainte de réagir une semaine après la publication par Bloomberg d'une enquête fouillée et accablante sur sa culture machiste. L'agence de presse échangé avec 18 femmes qui décrivent une atmosphère de harcèlement permanent, allant de remarques à des gestes déplacés. "C'est un vrai marché à viande", a assuré un connaisseur de l'institution à l'agence de presse, une phrase qui a fait l'effet d'une petite bombe dans le milieu feutré du Lloyd's. "C'était éprouvant de prendre connaissance des expériences vécues par ces femmes (...). Personne ne devrait subir de tels comportements", a sobrement reconnu John Neal, le directeur général du Lloyd's.
La prédécesseure de John Neal, Inga Beale, première femme à avoir jamais dirigé ce marché, avait tenté de moderniser l'institution âgée de presque 250 ans, prenant de nombreuses initiatives pour encourager la promotion des femmes dans les institutions financières et révélant publiquement sa bisexualité.
Les personnes coupables de harcèlement pourront par exemple être bannies à vie de ce marché unique en son genre. Il va par ailleurs nommer deux femmes au sein de son comité en charge des nominations, pour l'instant 100 % masculin.
L'institution a été contrainte de réagir une semaine après la publication par Bloomberg d'une enquête fouillée et accablante sur sa culture machiste. L'agence de presse échangé avec 18 femmes qui décrivent une atmosphère de harcèlement permanent, allant de remarques à des gestes déplacés. "C'est un vrai marché à viande", a assuré un connaisseur de l'institution à l'agence de presse, une phrase qui a fait l'effet d'une petite bombe dans le milieu feutré du Lloyd's. "C'était éprouvant de prendre connaissance des expériences vécues par ces femmes (...). Personne ne devrait subir de tels comportements", a sobrement reconnu John Neal, le directeur général du Lloyd's.
La prédécesseure de John Neal, Inga Beale, première femme à avoir jamais dirigé ce marché, avait tenté de moderniser l'institution âgée de presque 250 ans, prenant de nombreuses initiatives pour encourager la promotion des femmes dans les institutions financières et révélant publiquement sa bisexualité.
