Lancée le 2 février à Paris par l’Association des utilisateurs de transport de fret et l’Ademe, la démarche "Fret 21, les chargeurs s’engagent" vise à réduire les émissions polluantes des transports générées par les industriels et distributeurs. Objectif : la signature d’un millier de chartes d’ici 2020.
SCA, Air Products, Renault, Carrefour… font partie des dix pilotes (avec Coca Cola Entreprise, Ferrero, Fleury Michon, Hénaff, Orrion Chemicals Orgaform et Placoplâtre) lancés le 20 mai 2015 pour tester le programme "Fret 21, les chargeurs s’engagent" à l’initiative de l’AUTF et de l’Ademe. Dressé par Denis Choumert et Bruno Lechevin, présidents des deux associations, le bilan est "très encourageant.
Sur un périmètre estimé à un million de tonnes de CO2, les 43 actions menées par ces entreprises représentent une réduction estimée de 75.000 tonnes de CO2 par an, soit 7,5 % d’émissions évitées sur leur périmètre d’engagement". Sur cet élan, les deux responsables et le ministère de l’Environnement se fixent pour objectif "d’atteindre 1.000 entreprises signataires d’ici 2020" pour une réduction cumulée de 400.000 tonnes de CO2, et de 1,4 million de tonnes à l’horizon 2025.
Engagement de trois ans
Inspirée de la charte "Objectif CO2" créée en 2008 par l’Ademe et les fédérations professionnelles du transport routier, Fret 21 s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale Bas Carbone. Celle-ci prévoit une diminution de 18 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le transport de marchandises en 2026 par rapport à 2013. Autour d’une méthode consistant à quantifier les émissions sur un périmètre donné, mettre en œuvre des actions de réduction puis suivre l’effet annuel de ces dernières, le programme s’adresse à tous les acteurs de l’industrie et de la distribution. Sur la base d’un engagement de moyens et un objectif de résultat sur une période de trois ans minimum, tous les modes et maillons de la chaîne logistique sont concernés : transports amont à travers les approvisionnements des usines et entrepôts logistiques, aval pour la distribution des produits jusqu’aux consommateurs finaux.
Boîte à outils
Les fiches actions disponibles sont réparties selon quatre axes : taux de chargement, distance parcourue, moyens de transport et achats responsables. Chacune permet d’identifier le potentiel de réduction associé, le degré de complexité de mise en œuvre et le nombre de parties prenantes. En complément, l’Ademe et l’AUTF mettent à disposition trois outils pour le calcul des émissions de GES, le suivi et leur valorisation. Matérialisés par une charte signée avec l’Ademe, les premiers engagements de trois ans fixent une baisse des émissions d’au minimum 5 % sur des périmètres limités, au départ, à l’espace national et aux pays limitrophes.
Engagement de trois ans
Inspirée de la charte "Objectif CO2" créée en 2008 par l’Ademe et les fédérations professionnelles du transport routier, Fret 21 s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale Bas Carbone. Celle-ci prévoit une diminution de 18 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le transport de marchandises en 2026 par rapport à 2013. Autour d’une méthode consistant à quantifier les émissions sur un périmètre donné, mettre en œuvre des actions de réduction puis suivre l’effet annuel de ces dernières, le programme s’adresse à tous les acteurs de l’industrie et de la distribution. Sur la base d’un engagement de moyens et un objectif de résultat sur une période de trois ans minimum, tous les modes et maillons de la chaîne logistique sont concernés : transports amont à travers les approvisionnements des usines et entrepôts logistiques, aval pour la distribution des produits jusqu’aux consommateurs finaux.
Boîte à outils
Les fiches actions disponibles sont réparties selon quatre axes : taux de chargement, distance parcourue, moyens de transport et achats responsables. Chacune permet d’identifier le potentiel de réduction associé, le degré de complexité de mise en œuvre et le nombre de parties prenantes. En complément, l’Ademe et l’AUTF mettent à disposition trois outils pour le calcul des émissions de GES, le suivi et leur valorisation. Matérialisés par une charte signée avec l’Ademe, les premiers engagements de trois ans fixent une baisse des émissions d’au minimum 5 % sur des périmètres limités, au départ, à l’espace national et aux pays limitrophes.