"Estonia" : un tribunal français doit "mettre des noms sur des responsables"

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Vingt-cinq ans après le naufrage de l'"Estonia" en mer Baltique, le tribunal de Nanterre a commencé à examiner vendredi 12 avril la recevabilité des demandes d'un millier de rescapés et d'ayants droit qui cherchent à mettre enfin "des noms sur des responsables". Mise en cause, la société de certification du navire, Bureau Veritas - dont le siège est dans les Hauts-de-Seine - et le chantier naval allemand Jos L. Meyer-Werft dont est issu le navire. Dans la nuit du 27 au 28 septembre 1994, le ferry de 155 mètres, qui effectuait la liaison Tallinn-Stockholm avec 989 personnes à son bord, sombre dans une mer déchaînée au large de la Finlande, faisant 852 morts ou disparus, essentiellement suédois et estoniens. Pierre-Antoine Courdé, l'un de leurs avocats français, a décrit l'"horreur" vécue par les victimes : "La plupart dormaient, elles ont eu moins de 30 minutes pour sortir de ce navire" qui s'est rapidement couché sur le flan avant de couler. Une fois à la mer, "il a fallu survivre et attendre les secours", parfois jusqu'au matin, a-t-il rappelé pour expliquer leur "préjudice d'angoisse de mort imminente". Pour réparer ce préjudice, les requérants réclament une somme globale d'environ…
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