Misant sur son positionnement idéal, au carrefour entre l'Europe et l'Afrique, et sur ses relations privilégiées avec un grand nombre de pays africains, la France cherche à s'imposer comme une plateforme vers ce continent auprès des grandes entreprises étrangères.
"Pour beaucoup de grands groupes internationaux, ça a du sens d'avoir la France et la région parisienne comme "hub" pour leurs activités africaines", déclare Alain Bentéjac, président du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF). Fedex, Toyota, Rio Tinto... La liste des grandes entreprises étrangères qui choisissent de piloter depuis l'Hexagone leurs activités en Afrique ne cesse de s'allonger.
Ainsi, depuis septembre 2015, la filiale parisienne du japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) est en charge de la stratégie et du soutien commercial pour la région Europe-Moyen-Orient-Afrique. "Compte tenu de la force traditionnelle des entreprises françaises en Afrique, nous voyons des opportunités pour des partenariats avec ces entreprises pour nos projets africains", explique Kengo Tatsukawa, porte-parole du groupe nippon. En 2015, plus de 40.000 entreprises françaises ont exporté vers des pays africains, soit un tiers des entreprises exportatrices, et leurs ventes vers le continent ont crû de 4 %. Par ailleurs, "beaucoup d'entreprises françaises implantées depuis longtemps en Afrique accroissent leurs investissements dans le continent", à l'image de Danone, souligne Lionel Zinsou, coprésident de la fondation Africa France et ex-Premier ministre béninois.
"Connaissance des marchés"
Mais "contrairement à ce que pensent beaucoup d'observateurs, la France travaille maintenant avec toute l'Afrique, et pas simplement avec les économies francophones et les pays de son ancien empire", remarque-t-il. "Des pays européens, nous sommes celui qui exporte le plus vers les pays africains, donc nous avons la connaissance des marchés. Une entreprise étrangère, une fois qu'elle est en France, tire profit de cette connaissance", renchérit Muriel Pénicaud, directrice générale de Business France, l'agence publique chargée de promouvoir l'attractivité de la France auprès des investisseurs internationaux.
Et lorsqu'une entreprise investit en France pour réexporter ensuite, "on y gagne deux fois", se félicite-t-elle. Mais l'Hexagone peut aussi compter sur d'autres atouts : "Nous avons de très bonnes infrastructures logistiques, notamment au niveau portuaire et aéroportuaire, pour réexporter". Paris est le principal hub aérien vers le continent, avec des vols directs vers 30 États africains.
Ainsi, depuis septembre 2015, la filiale parisienne du japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) est en charge de la stratégie et du soutien commercial pour la région Europe-Moyen-Orient-Afrique. "Compte tenu de la force traditionnelle des entreprises françaises en Afrique, nous voyons des opportunités pour des partenariats avec ces entreprises pour nos projets africains", explique Kengo Tatsukawa, porte-parole du groupe nippon. En 2015, plus de 40.000 entreprises françaises ont exporté vers des pays africains, soit un tiers des entreprises exportatrices, et leurs ventes vers le continent ont crû de 4 %. Par ailleurs, "beaucoup d'entreprises françaises implantées depuis longtemps en Afrique accroissent leurs investissements dans le continent", à l'image de Danone, souligne Lionel Zinsou, coprésident de la fondation Africa France et ex-Premier ministre béninois.
"Connaissance des marchés"
Mais "contrairement à ce que pensent beaucoup d'observateurs, la France travaille maintenant avec toute l'Afrique, et pas simplement avec les économies francophones et les pays de son ancien empire", remarque-t-il. "Des pays européens, nous sommes celui qui exporte le plus vers les pays africains, donc nous avons la connaissance des marchés. Une entreprise étrangère, une fois qu'elle est en France, tire profit de cette connaissance", renchérit Muriel Pénicaud, directrice générale de Business France, l'agence publique chargée de promouvoir l'attractivité de la France auprès des investisseurs internationaux.
Et lorsqu'une entreprise investit en France pour réexporter ensuite, "on y gagne deux fois", se félicite-t-elle. Mais l'Hexagone peut aussi compter sur d'autres atouts : "Nous avons de très bonnes infrastructures logistiques, notamment au niveau portuaire et aéroportuaire, pour réexporter". Paris est le principal hub aérien vers le continent, avec des vols directs vers 30 États africains.