Environ 12.000 litres d'un mélange d'eau et de pétrole se sont déversés dans l'Atlantique Nord mercredi 17 juillet, à la suite d'un incident sur une plateforme située au large de l'île canadienne de Terre-Neuve, a annoncé jeudi le producteur américain d'hydrocarbures ExxonMobil. Il s'agit d'une estimation "basée sur un vol de surveillance" au-dessus de la nappe qui s'est formée, a indiqué HMDC, consortium exploitant la plateforme Hibernia. ExxonMobil détient une participation de 33 % dans ce consortium, aux côtés notamment de Chevron (27 %), de Suncor (20 %) et d'Equinor (ex-Statoil, 5 %). Cette nappe s'étendait jeudi "approximativement sur un rayon de 3 miles nautiques", soit 5,6 km à environ 328 km à l'est de Saint-Jean de Terre-Neuve, et dérivait vers l'est à moins de 2 km/h, a précisé HMDC dans une note adressée aux navires croisant dans cette région. Les premières estimations fournies mercredi matin par ExxonMobil et ses associés faisaient état d'une nappe de 20 mètres de largeur sur 900 mètres de longueur qui "se dissipait". Après avoir maintenu dans un premier temps les opérations sur la plateforme pétrolière, la production a été arrêtée mercredi soir "de manière préventive…
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