Bientôt disponible : magazine spécial « Méditerranée »

Le magazine spécial « Méditerranée » de l’Antenne est bientôt disponible. Découvrez son contenu en parcourant son sommaire.

Dresser un panorama de l’axe Méditerranée-Rhône-Saône conduit à aborder longuement la transition énergétique ou « décarbonation » des activités des ports et des industriels qui y sont implantés.

Une dynamique est à l’œuvre, visiblement, sur toutes les thématiques phares de la « décarbonation » dont les nouvelles énergies et nouveaux carburants, la production l’électricité « verte » en vue de l’autoconsommation, l’électrification des quais pour permettre le branchement des navires lors des escales, la manne des éoliennes flottantes prévues au large des côtes… Sans oublier les transports dit « bas carbone » que sont le rail et la voie d’eau ou encore, plus largement, des sujets comme le foncier, l’intégration des ports dans les villes.

Il n’empêche qu’aujourd’hui sur cet axe Sud, il règne comme un parfum d’ambivalence avec des activités portuaires qui font toujours la part belle aux vracs liquides, par exemple à Marseille-Fos ou à Port-La-Nouvelle. Et tous les projets de « décarbonation », s’ils proclament nombre d’emplois créés à terme et insistent sur la nécessité d’anticiper les besoins de « nouveaux métiers », aucun ne s’avance sur une évaluation des niveaux de trafics qui remplaceront un jour la « rente pétrolière ».

Du côté des trafics toujours, à Marseille, les conteneurs sont à la peine (après un record en 2022) et il en va de même sur le Rhône jusqu’à Lyon depuis plusieurs années, l’axe n’étant sans doute pas aidé par sa situation de « cul-de-sac » fluvial au-delà de Pagny. Cette filière et comment la redynamiser fait l’objet d’un axe de travail du conseil de coordination interportuaire et logistique (CCIL) qui rassemble un grand nombre d’acteurs et de parties prenantes.

La transition numérique, un recensement du foncier sont les autres actions listées par cette instance dont la priorité numéro un demeure le projet lancé par le Président de la République de « grand port fluvio-maritime » de Marseille à Lyon, le CCIL étant présidé par le représentant de l’Etat au niveau de la région. Quand ce projet est évoqué, systématiquement, sont mis en avant les efforts déjà accomplis pour mieux travailler tous ensemble que l’axe… Aller plus loin, apparaît visiblement encore bien difficile à concevoir dans bien dans des têtes.

En plus des articles présentés dans le sommaire ci-dessus, le magazine propose plusieurs interviews avec des acteurs de l'axe : Jean-Michel Diaz, directeur PACA et Corse TotalEnergies, Jakob Sidenius, président de Seayard et de l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos, Cécile Avezard, directrice territoriale de Voies navigables de France Rhône-Saône, Stéphane Salvetat et Delphine Chouin, co-présidents du syndicat des transitaires de Marseille-Fos. 

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