L'affrètement essoufflé par l'épidémie

Le marché de l’affrètement souffre. La pandémie nuit à la plupart des segments, exceptés les panamax et les porte-conteneurs de 2 700 à 2 900 EVP, qui bénéficient de conditions légèrement meilleures.

La baisse de la demande entraîne une augmentation rapide de l'offre de tonnage dans plusieurs segments, note Alphaliner dans sa dernière revue hebdomadaire. Les catégories 4 000-5 000 EVP, 2 000-3 000 EVP, 1 500-1 900 EVP et 1 000-1 249 EVP sont celles qui enregistrent le plus d’inactivité. Plus de 30 navires sont par exemple « sans emploi » dans les unités de 1 000-1 249 EVP.

L’impact est moindre parmi les plus grandes unités. Le nombre de navires inactifs dans les segments VLCS (7 500-11 000 EVP) et LCS (5 300-7 499 EVP) restant stable. « Il s'agit d'une évolution très positive, compte tenu de la chute rapide de la demande dans ces segments, les transporteurs ayant multiplié les départs à vide et les suspensions de service au cours des deux dernières semaines », indique l’analyste maritime.

Le bout du tunnel

Sous pression croissante, les taux d'affrètement sont tirés vers le bas, sauf dans le segment des 3 000-3 800 EVP. Dans les plus grandes tailles, les navires de 7 000 EVP sont fixés à des taux qui sont encore de 30 % inférieurs à ceux de février.
L’épidémie montrant des signes de ralentissement dans le monde entier, plusieurs pays de l'UE et les États-Unis commencent à desserrer l’étau et ont lancé des plans massif de soutien à l’activité économique. « Ce sera une bonne nouvelle pour le transport par conteneurs s’ils sont maintenus », estime Alphaliner.

La rédaction

 

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