Le premier semestre ne porte pas encore les traces du ralentissement pour le plus petit des grands de la ligne régulière. Mais les résultats financiers du second trimestre, bien qu’à des niveaux historiques, sont en baisse par rapport au premier trimestre. Le cas de l’armateur israélien est guetté. Car sa politique d’affrètement et son exposition aux taux de fret spot, à la source de son apogée, pourraient aussi être à l’origine de ses pertes.
Ses résultats sont attendus car depuis deux ans, le dixième armateur mondial de porte-conteneurs est le plus grand bénéficiaire de la pandémie. Plus agile que ses concurrents mais au prix d’une politique d’affrètement très onéreuse, ZIM a très rapidement étoffé ses capacités et donc ses volumes (+ 23 % depuis le quatrième trimestre 2019) alors que ses pairs ont maintenu leur flotte stable. Mais surtout, la compagnie israélienne s’est positionnée sur les lignes les plus lucratives (le…
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