ONE va introduire les plus grands porte-conteneurs au monde en 2023

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ONE a signé une lettre d'intention avec l'armateur Shoi Kisen Kaisha, qui lui affrètera six unités de plus de 24 000 EVP sur la base d’un contrat long terme de 15 ans.

Hapag-Lloyd et ONE, par ailleurs partenaires au de THE Alliance, ont fait preuve d’appétit en fin d’année se livrant l’un et l’autre, à quelques heures d’intervalle, à des achats compulsifs de mastodontes de plus de 23 et 24 000 EVP. Les futurs géants de la compagnie japonaise, née de la fusion des activités conteneurs de NYK, MOL et K-Line, seront construits par le consortium composé Imabari Shipbuilding et de Japan Marine United (JMU). La livraison est prévue en 2023-2024.

Actuellement, les plus grands ULCS ont une capacité maximale légèrement inférieure à 24 000 EVP. Ceux de ONE auront une capacité supérieure, indique l’armateur, sans donner de détails techniques. Les navires seront dotés d’un design limitant la consommation de carburant. En revanche, contrairement à son partenaire en alliance, ONE n’est pas convaincu par le GNL. Les nouvelles unités seront propulsées avec des carburants conventionnels et équipées de scrubbers.

Hapag-Lloyd commande six porte-conteneurs de 23 500 EVP

Confiance dans le marché 

Les constructeurs navals sud-coréens ont obtenu une grande partie des dernières commandes, notamment la Korean Shipbuilding and Offshore Engineering (KSOE), l’entité qui regroupe Hyundai Heavy Industries, Hyundai Mipo Dockyard et Hyundai Samho Heavy Industries.

La compagnie japonaise a, elle, joué la préférence nationale en choisissant les constructeurs navals japonais, qui subissent une concurrence sans merci de la Chine et de la Corée du Sud. L’alliance entre le leader de la construction navale japonaise Imanbari, entreprise familiale propriétaire de neuf chantiers, et Japan Marine United (JMU), groupe naval coté en bourse issu d’un regroupement entre deux autres entités (Universal shipbuilding et IHI Marine), doit faire émerger un géant à la tête de quinze chantiers exclusivement implantés au Japon avec une capacité de 6,9 millions d’UMS par an. Or le projet de mariage s’est perdu dans les méandres juridiques et la crise sanitaire n’a pas aidé. L’alliance des deux chantiers doit être soumise à l’approbation des autorités de la concurrence japonaise et étrangères. Tout comme est en train de l’être la fusion entre les deux géants sud-coréens de la construction navale HHI et DSME.

La Chine a déjà opéré la mue. Les deux groupes de construction navale gérés par l'État – CSIC et  CSSC – ont été fusionnés. Ainsi sont en train d’émerger en Asie du sud-est des groupes puissants dans la construction navale.

Adeline Descamps

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