Nathalie Mercier-Perrin, nouveau visage du Cluster maritime français

Nathalie Mercier-Perrin.

À l'occasion de son assemblée générale, le conseil d’administration du Cluster maritime français a élu à sa présidence Nathalie Mercier-Perrin.

Crédit photo ©Franck Dunouau
À l'occasion de son assemblée générale, qui s'est tenue le 12 décembre, le conseil d’administration du Cluster maritime français a élu à sa présidence Nathalie Mercier-Perrin. À partir du 1er janvier 2024, la directrice du développement économique de Naval group remplacera Frédéric Moncany de Saint-Aignan.  

À l’ouverture des Assises de l'économie de la mer fin novembre, grand rendez-vous de la filière maritime et portuaire organisé par nos confrères du Marin/Ouest France avec le concours du Cluster maritime Français, l'actuel locataire du poste, Frédéric Moncany de Saint-Aignan, l’avait introduite tout en annonçant le retrait de la fonction qu’il occupait depuis 2014.

Nathalie Mercier-Perrin, directrice du développement économique de Naval group depuis près de 15 ans, dans le groupe naval de défense depuis 23 ans, prendra ses nouveaux quarts à la tête du Cluster maritime français (CMF) le 1er janvier 2024. Elle a été élue par les membres du conseil d'administration de l'organisation professionnelle le 12 décembre.

Elle se retrouve aux commandes d'un mouvement qui compte 460 membres, entreprises, collectivités, start-up, centres de recherche… revendiquant 388 000 emplois directs.

Une familière de la filière

La nouvelle tête du CMF est présentée comme une familière de la filière. Membre du conseil d'administration de l'École nationale supérieure maritime (ENSM), administratrice de l'Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT), elle a notamment contribué au projet de création du Technocampus Ocean, une plateforme de recherche mutualisée au service des filières navales, et s’est impliquée dès son lancement au sein de la coalition de la transition écoénergétique maritime lancée par le Cluster maritime français.

Au sein du groupe industriel français, son CV fait valoir le rôle qu’elle a joué dans la démarche de transformation de trois sites industriels en centres de profit pour la recherche technologique du groupe.

Elle s’y est par ailleurs distinguée par son implication dans les projets technologiques. En 2019, elle a livré à la signature cinq grands projets de R&D civil cofinancés par les États italiens et français dans le cadre de Naviris, l’entreprise commune aux deux grands constructeurs européens dans la Défense, le Français et son homologue italien Fincantieri, portée sur les fonts baptismaux en 2019 en vue de répondre ensemble aux appels d'offres sur les frégates.

Attractivité des métiers, développement de la formation

Durant ses neuf ans à la présidence, Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président de la cité de la mer à Cherbourg depuis septembre et toujours à la tête de l’École nationale supérieure maritime (ENSM), a beaucoup axé ses actions autour d’une stratégie de croissance bleue durable et responsable (quelques traces de son bilan à lire ici).

Tout en donnant une continuité à cette trajectoire, la nouvelle présidente devrait faire ses premiers pas au sein de l’organisme en mettant l’accent sur l’attractivité des métiers de la mer, ainsi que sur l’adaptation et l’accessibilité des formations pour y accéder.

Elle en fait des priorités. « Cette ambition pour l’emploi et la formation, ainsi que les autres priorités de mon mandat, économiques, humaines, sociales, environnementales, sont complètement en phase avec les enjeux actuels et les priorités politiques réaffirmées aux Assises à Nantes par le président de la République. La sensibilisation du grand public, et particulièrement des plus jeunes, à l’importance de la mer, aux enjeux et aux opportunités, notamment de carrière, de la filière maritime est essentiel au développement durable et responsable des entreprises maritimes françaises », fait-elle valoir dans le communiqué.

Outre de fédérer les acteurs publics et privés de l’écosystème maritime autour d’une stratégie et d’un projet à incarner auprès des pouvoirs publics, dont le CMF est un des interlocuteurs reconnus, au-delà de la féminisation du poste dans un univers encore trop genré, le premier défi de Nathalie Mercier-Perrin sera peut-être d’incarner le CMF après le marqueur Moncany. Faire « oublier » le prédécesseur, il en va ainsi, inévitablement, pour toutes les organisations professionnelles.

Adeline Descamps

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