Maersk a bénéficié de taux de fret moyens en hausse de 35 % au premier trimestre

Sur la base de données non auditées – un chiffre d'affaires de 12,4 Md$ et un bénéfice d'exploitation avant dépréciations et amortissements de 4 Md$ – A.P. Møller - Mærsk ajuste ses prévisions pour l’année 2021. Ses bénéfices devraient se situer entre 13 et 15 Md$ et non pas entre 8,5 et 10,5 Md$ comme estimé auparavant et son résultat d’exploitation entre 9 et 11 Md$ (contre 4,3 à 6,3 Md$).

Le premier trimestre, déjà anticipé sous les meilleurs augures, sera finalement bien mieux que cela, au point que le leader mondial du transport maritime de conteneurs rehausse de 4,5 Md$ ses objectifs de bénéfices pour l’année. Le bénéfice d'exploitation avant dépréciations et amortissements (Ebitda) ne devrait plus se situer dans une fourchette entre 8,5 à 10,5 Md$, comme il avait été estimé initialement, mais plus proche de 13 à 15 Md$. Le résultat d’exploitation (Ebit) est encore davantage surévalué : il se situerait dans une zone entre 9 et 11 Md$ contre 4,3 à 6,3 Md$ prévus.

La compagnie danoise estime son chiffre d'affaires trimestriel à 12,4 Md$, l’Ebitda à 4 Md$ et l’Ebit à 3,1 Md$. Les volumes du transport maritime ont augmenté de 5,7 %. Maersk a bénéficié de taux de fret moyens en hausse de 35 % durant les trois premiers mois par rapport à la même période de l'année précédente. Il est considéré qu'une augmentation de 5 % des taux de fret augmente de 1,3 M$ l’Ebitda.

7 Md$ de liquidités 

Maersk étoffe encore ses liquidités déjà bien pourvues par un exercice 2020 qui a très bien fini et des années d’austérité budgétaire, la chasse aux coûts devant. Le flux de trésorerie disponible pour l'ensemble de l'année 2021 devrait être d’au moins 7 Md$ alors qu’il gageait sur 3,5 Md$. 

Ses prévisions d'investissements cumulés pour 2021-22 ont été relevées à environ 7 Md$. Un matelas qui devrait lui permettre d’investir dans ces boîtes qui font tant défaut aujourd’hui et qui expliquent en partie les problématiques de congestion dans la plupart des grands ports. « Des conteneurs supplémentaires soulageront les goulets d'étranglement actuels et amélioreront la fiabilité du service dans le secteur maritime tout en répondant à la croissance organique de la logistique et des services », justifie en langage corporate la compagnie maritime.

Maersk s'attend désormais à ce que la demande mondiale augmente de 5 à 7 % alors que l’armateur la planifiait entre 3 à 5 %. Il nuance toutefois du fait de la « grande incertitude » quant à l’évolution du marché. Les résultats trimestriels audités seront publiés le 5 mai. 

Adeline Descamps

 

 

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