Les vraquiers valent de l’or. Leur tarif journalier a dépassé les 50 000 $ la semaine dernière. Un niveau qui n’avait pas été atteint depuis 2010. Ils doivent leur fortune non pas à la demande mais à la congestion généralisée des ports.
Rien ne va plus ou plutôt tout va bien pour le vrac sec, le segment le plus bipolaire du transport maritime. En plein mois d'août, le BDI, l’indice, qui suit les taux des capesize, panamax et supramax, a dépassé la barre des 4 000 points pour la première fois en 11 ans. Celui des capesize, qui transportent généralement des cargaisons de 150 000 t (minerai de fer et charbon), a également atteint un sommet qu’il n’avait pas connu depuis 2010, à 5 997 points, marquant ainsi un cinquième gain hebdomadaire consécutif, de 25 % par rapport à la semaine précédente. Le revenu journalier moyen des plus grands des vraquiers a ainsi dépassé les 50 000 $.
L’incendie estivale concerne également les panamax.…
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