Sortie de sa mise sous cloche sanitaire, la République populaire de Chine a trompé les attentes d’une reprise économique forte. Or, aucune autre région du monde n'offre un relais d’activité susceptible de compenser le moteur chinois. Face à la faiblesse de la demande de transport, les vraquiers entrent en concurrence.
L'inoxydable croissance chinoise a créé un halo de lumière autour du secteur du transport maritime. Depuis des années, l’usine du monde, stakhanoviste, remplit des boîtes de biens de consommation et fait tourner les porte-conteneurs à travers la planète. Ses aciéries et ses raffineries consomment à plein régime charbon, pétrole, gaz et minerai de fer pour la fortune et infortune des vraquiers et des pétroliers.
Après deux années de pandémie, la consommation dite de rattrapage après des mois de frustration s’est essoufflée à l’Ouest tandis qu’à l’Est, le lent réveil de la Chine, guetté par certains pans de l'industrie…
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