Depuis que son charbon fait l’objet d’un embargo européen, la Russie a vu ses volumes chuter de 7 %. En revanche, les distances parcourues par les vraquiers se sont allongées en moyenne de 2 012 km. Si la Chine reste le plus gros acheteur du fossile banni, son appétit pourrait avoir une date de péremption.
« Environ deux mois se sont écoulés depuis que les importations de charbon en provenance de Russie sont interdites par les sanctions européennes et les volumes ont baissé de 7 % au cours de cette période et de 5 % depuis le début de l'année », explique Filipe Gouveia, analyste maritime au sein du Bimco, une organisation représentant le transport maritime au niveau mondial.
Malgré la baisse des volumes, la demande de tonnes-milles a en revanche connu une augmentation de près de 30 % au cours des deux derniers mois et demi. Les distances parcourues par les vraquiers chargés de charbon russe ont augmenté de près de 50 %, soit environ 2 012 km.
« Jusqu'à présent, les capesize ont…
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