L’approbation européenne se fait attendre. Hyundai Heavy Industries (HHI) s’impatiente légitimement. Son projet d’acquisition de sa compatriote DSME est conditionné depuis bientôt deux ans à l’approbation des autorités de la concurrence de différents pays, dont celle de l’UE, plus que stratégique pour ses marchés futurs.
La patience et l’endurance sont-elles des qualités propres aux Coréens ? C’est en mars 2019 que Hyundai Heavy Industries Holdings a signé un accord avec la banque publique Korea Development Bank (KDB), le principal actionnaire de DSME, pour racheter une participation de 55,72 % du capital du constructeur naval en proie à un manque de liquidités depuis 1999. Une opération valorisée à 1,8 Md$.
Dans le cadre du projet de fusion, HHI a été scindée en deux entités : KSOE, une société holding qui gère les unités de construction navale du groupe (HHI, Hyundai Mipo Dockyard et Hyundai Samho Heavy Industries) et Hyundai Heavy Industries qui…
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