Mise au ban de la communauté internationale, la flotte maritime contrôlée par des intérêts russes est de plus en plus isolée. Les armateurs possèdent ensemble quelque 3 000 navires totalisant 18,1 millions de tonnes de port en lourd, soit 1,2 % de la capacité de la flotte mondiale, selon Clarksons. Le bataillon est à l’image de la nature de ses flux et est dominé par une poignée d’armateurs. Sur les 110 pétroliers, 97 sont opérés par Sovcomflot.
Certains ports européens les bannissent. Plusieurs sociétés de classification se désengagent (Lloyd's Register, DNV et ABS). Ce faisant, ils ouvrent la voie à d’autres mais aussi aux assureurs, qui exigent que les services de classification des navires soient placés auprès d'un membre de l'Association internationale des sociétés de classification (IACS). L’étau s’est encore resserré. Le Russian Maritime Register of Shipping (RMRS), que le bloc occidental a ajouté le 9 mars à…
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