La Chine, plus gros acheteur mondial de soja, revoit ses besoins et réorganise ses flux, préconisant le recours à des alternatives agricoles ou à des céréales locales. Les chaînes d’approvisionnement sont bousculées.
Des pluies abondantes se sont abattues sur le Brésil et l’Argentine et ont repoussé la récolte du soja. Ce retard a provoqué un ralentissement des mouvements de soja à travers la planète en février. Mars a repris sur un rythme effréné avec un trafic pulvérisant les 10,9 Mt de son record de mars 2020 pour atteindre cette fois 13,5 Mt.
Le Brésil continue d’approvisionner le marché mondial mais à une cadence plus faible que celle de ces trois dernières années. Les États-Unis en revanche ont repris du poil de la bête grâce à l’apaisement de leurs relations commerciales avec la Chine. Le géant nord-américain a expédié au 1er avril 59 Mt avec pour première destination la Chine qui absorbe à elle seule près de 60 % de sa production. Le total des engagements de ventes à l’exportation pour le soja américain a atteint un record de 64,7 Mt, en hausse de près de 75 % par rapport à 2020.
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