Avec la diversification des sources de financement, de nouveaux schémas plus risqués mais plus rémunérateurs permettent de débloquer des capitaux. L'émergence du crédit-bail maritime, notamment chinois, a constitué ces dernières années l’un des changements les plus marquants du financement des navires, historiquement assis sur de la dette et des capitaux. Il s’est imposé en force d’appoint pour suppléer la désertion des classiques bailleurs de fonds du shipping.
À l’heure où les compagnies, les propriétaires de navires non exploitants, les banques d'investissement et les bailleurs de fonds garnissent les carnets de commandes jusqu’à présent faméliques des chantiers navals – plus de 300 commandes enregistrées en six mois auprès des constructeurs chinois, coréens et japonais selon Alphaliner –, le financement des navires semble retrouver de l’aplomb. Ou du moins, bien que fébrilement, les banques paraissent à nouveau à l'aise si tant…
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