La seconde puissance mondiale semble s'être inclinée dans le bras de fer qui l'oppose aux États-Unis et a recommencé à lui acheter en masse des matières premières agricoles. Mais les tensions ne sont pas éteintes pour autant et le géant asiatique cherche d’autres sources d’approvisionnement. Une modification des flux en conséquence.
Dans la partie d'échec qui se joue entre la Chine et les États-Unis, la principale victime n’est pas celle que l’on croit. L'Australie, un des grands fournisseurs de blé du géant asiatique, est sans doute le pays qui a le plus à perdre. Le pays pourrait payer chèrement son alignement sur la position américaine à propos des mouvements sociaux à Hong-Kong. Les États-Unis sont parvenus à contraindre la Chine à respecter ses engagements commerciaux. Les flux de matières premières ont donc repris de l'est à l'ouest du Pacifique. Mais l'Australie, qui n'a pas la même puissance, essuie les…
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